-
JO de Paris: Oreillers, matelas, mobilier du Village olympique bientôt réutilisés
-
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
-
Du vert sur le béton à Sao Paulo: Le pari "fou" d'un Brésilien
-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
Le lendemain, quand Aladdin fut éveillé, ses valets de chambre se présentèrent pour l’habiller. Ils lui mirent un habit différent de celui du jour des noces, mais aussi riche et aussi magnifique. Ensuite il se fit amener un des chevaux destinés pour sa personne. Il le monta, et il se rendit au palais du sultan au milieu d’une grosse troupe d’esclaves qui marchaient devant lui, à ses côtés et à sa suite. Le sultan le reçut avec les mêmes honneurs que la première fois; il l’embrassa, et après l’avoir fait asseoir près de lui, sur son trône, il commanda qu’on servît le déjeuner. « Sire, lui dit Aladdin, je supplie Votre Majesté de me dispenser aujourd’hui de cet honneur. Je viens la prier de me faire celui de venir prendre un repas dans le palais de la princesse, avec son grand vizir et les seigneurs de sa cour. » Le sultan lui accorda cette grâce avec plaisir. Il se leva à l’heure même, et comme le chemin n’était pas long, il voulut y aller à pied. Ainsi il sortit avec Aladdin à sa droite, le grand vizir à sa gauche, et les seigneurs à sa suite, précédé par les tchaoux et par les principaux officiers de sa maison. Plus le sultan approchait du palais d’Aladdin, plus il était frappé de sa beauté.
Ce fut tout autre chose quand il y fut entré: ses exclamations ne cessaient pas à chaque pièce qu’il voyait. Mais quand il fut arrivé au salon à vingt-quatre croisées, où Aladdin l’avait invité à monter, qu’il en eut vu les ornements et surtout qu’il eut jeté les yeux sur les jalousies, enrichies de diamants, de rubis et d’émeraudes, toutes pierres parfaites dans leur grosseur proportionnée, et qu’Aladdin lui eut fait remarquer que la richesse était pareille au-dehors, il en fut tellement surpris qu’il demeura comme immobile. Après avoir resté quelque temps en cet état : « Vizir, dit-il à ce ministre, qui était près de lui, est-il possible qu’il y ait en mon royaume et si près de mon palais, un palais si superbe, et que je l’aie ignoré jusqu’à présent ?
(A suivre)