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Interrogé par l’ex-star du 100 mètres Ato Boldon, Hicham El Guerrouj a, de prime abord, exprimé l’importance du sport et de l’athlétisme en particulier dans sa vie. L’athlète en retraite ira même jusqu’à employer le mot «sauver». «Le sport a changé ma vie et celle de mes enfants», a-t-il notamment déclaré au micro de l’IAAF, avant d’aborder ses échecs aux Jeux olympiques d’Atlanta et de Sydney. Il a, en effet, estimé avoir souffert d’un «manque d’expérience lors de ces deux compétitions». «Pour mes premières Olympiades, je n’avais pas d’expérience. En plus, j’ai subi une grande pression qui fut difficile à gérer. Mais c’était impressionnant de courir devant 80.000 spectateurs», a-t-il lancé. Et d’ajouter : «Après Atlanta j’étais très motivé en remportant, en 1997 à Athènes, mon premier titre mondial du 1500m et surtout après avoir récidivé aux Championnats du monde de Séville, deux années plus tard». L’athlète marocain avait d’ailleurs contribué au franc succès de la sélection marocaine qui a été classée, cette année là, cinquième nation au classement des médailles. «Entre-temps, j’ai battu des records du monde et j’ai acquis de l’expérience. Mais lors des Jeux olympiques de Sydney 2000 je manquais toujours de maturité et j’ai encore une fois échoué en finale du 1500m. C’était la course la plus difficile de ma carrière. C’était dur d’accepter cet échec mentalement et sentimentalement. Mais c’est le sport, il faut rester fair-play», a révélé Hicham El Guerrouj en parlant de la couse remportée par l'Algérien Noureddine Morceli.
Interrogé ensuite sur son record du monde de 1500 m (3’26’’00), établi en 1998, le champion marocain a expliqué que c’est un record difficile à battre, tout en estimant que seul le Kényan Asbel Kiprop, meilleur athlète du moment, peut le faire. «C’est un record difficile à battre, mais Kiprop reste mon favori car il a un style à part. Il a le potentiel, le talent, et la fluidité dans la course».
El Guerrouj qui a mis un terme à sa carrière en 2004 est également revenu sur l’après J.O d’Athènes et les causes de sa retraite sportive. Un témoignage aussi honnête que poignant : «Je suis quelqu’un de passionné, dit-il. J’aime ce sport et j’ai essayé de reprendre l’entraînement après les Jeux olympiques d’Athènes, mais j’ai senti que j’avais perdu l’envie. J’avais perdu cette passion et cet amour et j’ai alors décidé d’arrêter», confie-t-il dans ledit entretien, avant de préciser que sa mission est désormais de transmettre les valeurs nobles de ce sport aux jeunes athlètes. «Nous avons le devoir de transmettre ce que nous savons faire aux jeunes générations qui arrivent», insiste-t-il.
Aujourd’hui membre du CIO, Hicham El Guerrouj suit encore de très près tout ce qui se passe dans le monde de l’athlétisme. Plus que ses titres, c'est une empreinte bien spéciale qu’a laissée Hicham dans l’histoire du demi-fond. Quant à ses phénoménaux records, ils ne sont pas près d’être battus.