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Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations, explique l’ADII dans son rapport d’activité 2017, relevant que les recettes douanières budgétaires se sont établies à 89 MMDH.
A l’exception des droits d’importations, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive au cours de 2017, fait savoir la même source, notant que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a constitué 58% du montant global des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (31%), du droit d’importation (10%) et de la redevance gazoduc (1%).
Le rapport fait ainsi ressortir une progression de 7,4% à 51,4 MMDH des recettes de la TVA, résultat d’une hausse de la “TVA sur les produits énergétiques” et de l’évolution de la “TVA sur les autres produits” qui s’explique par le bon comportement des importations (+6,3%) en 2017.
S’agissant des taxes intérieures de consommation (TIC), elles ont progressé de 4,8% par rapport à l’année précédente, en raison de la bonne performance de toutes leurs rubriques, note la même source.
Selon l’ADII, la TIC sur les produits énergétiques, dont 80% de cette taxe provient de la TIC prélevée sur le produit “gasoil et fuel-oil”, a généré une recette de 15,7 MMDH en hausse de 3,4% par rapport à 2016.
La TIC sur les tabacs manufacturés a, quant à elle, augmenté de 6,3% par rapport à 2016, en raison de l’accroissement du nombre de cigarettes déclarées de 4,9% en 2017, indique le rapport qui fait également état d’une évolution de 9,2% à 1,7 MMDH des recettes au titre des TIC sur les autres produits.
Pour ce qui est de la redevance gazoduc, les recettes encaissées à ce titre se sont établies à plus de 1 milliard de dirhams, en légère hausse de 1,6% par rapport à l’année 2016, fait remarquer l’ADII, qui explique ce résultat par la hausse des prix de 23%, conjuguée à un recul de 11% du volume du gaz naturel ayant transité par le territoire national.
En revanche, les recettes au titre du droit d’importation ont affiché une régression de 5%, attribuée exclusivement au recul des droits d’importation sur le blé, indique le rapport, ajoutant que les droits d’importation hors blé ont progressé de 4,4% à la faveur d’une amélioration des importations taxables au titre du droit d’importation de 9%.