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Ainsi, selon cette récente note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du 2ème trimestre 2015 que vient de publier BAM, cette hausse est liée à l'accroissement de 3,8% des prix des terrains urbains, alors que ceux des biens à usage professionnel et résidentiel ont, de leur côté, régressé de respectivement 1,2% et 0,3%.
Quant au nombre de transactions, la même source souligne qu’il a accusé une baisse de 7,9%, après une hausse de 10,1% le trimestre précédent, expliquant que cette diminution reflète le recul des ventes de 11,2% pour les biens résidentiels et de 1% pour les actifs à usage professionnel.
Pour leur part, les transactions portant sur les terrains ont, en revanche, progressé de 4,1%. «En glissement trimestriel, l'IPAI a diminué de 0,4% au cours du 2ème trimestre 2015, après un accroissement de près de 1% au 1er trimestre», fait ressortir la note signalant, dans la foulée, que par catégories d'actifs, les prix des biens résidentiels ont reculé de 0,9%, alors que ceux du foncier se sont accrus de 1,4%.
S’agissant des biens à usage professionnel, l’on relève de même source que leur prix n'a pas connu de variation significative.
Par région, BAM fait savoir qu’à la fin du second trimestre 2015 en comparaison avec le premier, les régressions les plus notables ont été enregistrées à El Jadida (7,6%) et à Meknès (2,5%).
Pour ce qui est du volume des transactions, la note explique qu’après une diminution de 8,4% au 1er trimestre 2015, il a de nouveau baissé, avec un taux de 0,5%, traduisant un repli de 9,2% pour les actifs à usage professionnel.
Quant aux autres actifs, les ventes ont, précise-t-on, progressé de 0,3% pour les biens résidentiels et de 0,2% pour les terrains urbains.
La note souligne, par ailleurs, que de périodicité trimestrielle, les IPAI ayant pour base 100 en 2006, sont calculés selon la méthode des ventes répétées qui permet de remédier au problème de l'hétérogénéité des biens immobiliers. Et de poursuivre que cette méthode ne prend en considération que les biens ayant fait l'objet d'au moins deux transactions au cours de la période concernée notant que ce dispositif permet de retracer l’évolution au niveau national et par grande ville, des prix des biens immobiliers des trois grandes catégories, en l’occurrence le résidentiel, le foncier et le commercial, ainsi que celle des prix des six catégories : appartement (local d’habitation situé dans un immeuble collectif et comportant une ou plusieurs pièces), maison (local d’habitation individuel, sans jardin, constitué d’un ou plusieurs niveaux), villa (local d’habitation individuel avec jardin), terrain urbain (lot de terrain se situant dans le périmètre urbain), local commercial (espace aménagé pour exercer une activité commerciale) et bureau (local de travail).