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Des propos qui suscitent les foudres de Hassan Tarik, parlementaire USFP, qui a critiqué l’analyse optimiste dressée par El Khalfi de la crise politique. Pour lui, la paralysie de la majorité signifie l’arrêt pratique des grandes réformes. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, lundi dernier, Hassan Tarik a qualifié ce discours de technocratique et émanant de personnes qui croient dur comme fer qu’elles peuvent fonctionner sans faire appel au Parlement ou à la majorité. Il a précisé, dans le même sens, que le gouvernement de Benkirane serait prêt à fonctionner même sans une majorité politique. Pour lui, il est clair que l’Exécutif cherche à faire durer la crise politique afin d’améliorer ses réalisations. Et cette attitude renvoie, selon lui, un message négatif, celui qu’il n’y a aucune relation entre le gouvernement présidé par le PJD et sa majorité politique.
Hassan Tarik estime qu’il y a une relation entre la crise de la majorité et la situation politique du pays. « On traverse un passage à vide qui donne une mauvaise image sur le fonctionnement des institutions et du système représentatif et parlementaire », a-t-il souligné avant d’ajouter que cette situation suscite plusieurs interrogations au sein du monde des affaires, des institutions financières et de nos partenaires économiques. « Ce qui veut dire qu’on est face à un gouvernement de gestion des affaires courantes », a-t-il conclu.
En effet, l’USFP a toujours critiqué les obsessions électoralistes étroites du PJD qui guident le comportement de celui-ci au sein du gouvernement. Et les faits ne mentent pas. Depuis l’éclatement de la crise politique, Abdelilah Benkirane a refusé d’ouvrir le dialogue, que ce soit avec les composantes de sa propre majorité ou avec celles de l’opposition. Ce chef du gouvernement qui avait promis de travailler selon une méthode participative, ne semble pas respecter ses engagements concernant les dossiers de l’intégrité territoriale, de la crise économique ou de la mise en application des dispositions de la Constitution… et encore moins pour faire face à la crise politique actuelle.