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travaux de la Caravane,
Libé a posé,
en exclusivité,
trois questions
à Hassan Sentissi,
vice-président
de l'Association.
Libé : Le Maroc a, pendant longtemps, négligé l'important marché que constitue l'Afrique subsaharienne. Que fait l'Association pour reconquérir ce que notre pays a perdu sur ce plan ?
Hassan Sentissi : C'est depuis la Conférence de Casablanca, initiée par le défunt Roi Mohammed V que le Maroc a exprimé son attachement au continent africain dont il est un important acteur. Fidèle à cette appartenance, notre Association a initié une Cravane destinée spécialement aux pays d'Afrique subsaharienne et qui s'est rendue au Mali et au Sénégal et qui visitera d'autres pays prochainement. Cependant, laissez-moi vous dire que les marchés traditionnels nous sont acquis.
La Mauritanie voisine est un tremplin vers l'Afrique subsaharienne. Nous savons que ce pays constitue un important marché pour la main-d'œuvre qualifiée dont regorge le Maroc. Ne comptez-vous pas conclure des accords avec ce pays afin que la main-d'œuvre marocaine y soit privilégiée?
Les conférences des hommes d'affaires maghrébins tenues à Alger et plus récemment, encore, en Tunisie, prouvent que toutes nos actions convergent dans ce domaine.
Les provinces sahariennes disposent d'un potentiel non négligeable, notamment en matière de pêche. Or l'absence de moyens de transport constitue un obstacle aux éventuelles exportations, surtout de produits frais vers les Canaries qui sont à moins de trente minutes de vol. Avez-vous envisagé une solution pour cet épineux problème ?
Comme vous l'avez entendu dans les différentes interventions, ce problème a été soulevé par plus d'un intervenant. Le ministre et le wali ont promis que des solutions seront trouvées. Celui de la ligne maritime le sera, d'ailleurs, dans quelques jours.