Sahli s'est adjugé le titre après avoir parcouru les 42 km de l'épreuve en 02h09min01sec, suivi de son compatriote Omar Ait Chitachen, (2h11m50sec). La troisième place est revenue à l'Érythréen Nguse Amlosom (02h12min34sec).
Chez les dames, l'athlète marocaine Hasna Zahi, au bout d'une rude concurrence avec les Kényanes, a terminé à la deuxième place avec un chrono de 02h28min57sec, derrière la Kényane Joan Jepkosgei, en (02h27min42sec). L'autre Kényane, Gladys Kiptoo, s'est contentée de la troisième marche du podium (02h29min41sec).
Au semi-marathon (21 km), l'athlète marocain Yassine El Alami a décroché le titre après avoir parcouru la distance en 01h01min40sec. Houssam Bouzaidi a pris la deuxième place avec un temps de 01h1min41sec, devant Walid Lidam, troisième.
Côté dames, la Kényane Faith Chepkoech a été sacrée championne en terminant la course en 01h10min25s, devançant les deux Marocaines Khaoutar Farkoussi (01h11min13sec) et Wafaa Zeroual (01h14min33sec).
L'autre course au menu de cette édition, celle des 10 km, a été dominée par le Marocain Zine Eddine Ouria, auteur d'un chrono de 28min32sec. Il a devancé Mustafa Ouchto (28min34sec) et Oussama Cheraki (28min35sec).
L'épreuve féminine a été remportée par la Marocaine Roukia Mokim en 32min21sec, alors que Aïcha El Baâ (33 minutes) et Kawtar Hirich (33min10sec) ont occupé respectivement les deuxième et troisième places.
Hamza Sahli a affirmé à la MAP qu'il a fait le choix de mener la course de bout en bout pour ne rien laisser au hasard et éviter toute surprise émanant des Kényans, soulignant la rude concurrence imposée par les autres athlètes et la difficulté du parcours.
Il a fait savoir que ce couronnement est le fruit de préparations intensives notamment lors des quatre mois précédant ce marathon, ajoutant que cette victoire ne fait que renforcer sa détermination à briller lors des prochaines échéances.
De son côté, Hasna Zahi a estimé que la compétition était de haut niveau, en raison de l'expérience des athlètes kényanes et éthiopiennes qui étaient en lice, relevant qu'une deuxième place dans une compétition internationale du rang du marathon de Casablanca est un bon résultat qui lui donnera davantage de motivation pour les prochaines compétitions.
Pour ce qui est du volet technique, Mohamed Jouahri, directeur général de la société de développement local "Casablanca Events et Animation", organisatrice du marathon, a affirmé que cette 15e édition a connu "un grand succès à tous les niveaux".
Pour lui, la ville de Casablanca mérite d'organiser une course en mesure d'attirer entre 30.000 et 50.000 participants lors des prochaines années.
Par ailleurs, Jouahri a salué l'engagement de toutes les parties prenantes, y compris les habitants de Casablanca, en faveur de la réussite de cet événement sportif, ajoutant que de nombreux coureurs et participants ont salué l'accueil chaleureux qui leur a été réservé par les Casablancais.
Et de soutenir que la participation de coureurs internationaux représentant plus de 50 pays de tous les continents confirme le rayonnement du Marathon international de Casablanca, se félicitant de la participation massive des femmes, un autre objectif que cette édition a réussi à atteindre.
Au terme de cette compétition internationale, le wali de la région Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, Mohamed Mhidia, le président du Conseil de la région, Abdellatif Maâzouz, la présidente de la commune de Casablanca, Nabila Rmili, et d'autres personnalités, ont remis les médailles et les prix aux vainqueurs.
Ce marathon, organisé sous l'égide de la wilaya de la région de Casablanca-Settat et la commune de Casablanca, en partenariat avec la Fédération Royale marocaine d’athlétisme, le Conseil de la région de Casablanca-Settat, l’Académie régionale d’éducation et de formation de Casablanca-Settat et l'Université Hassan II de Casablanca, s'impose comme un rendez-vous annuel incontournable qui attire des milliers de coureurs, amateurs et professionnels, mais aussi comme une opportunité exceptionnelle de découvrir les atouts de la capitale économique.