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Haj Younès, Karim Qamari, Amir Ali et Hassan Bacha, un quartet qui a fait sensation en IndeSamedi 11 Décembre 2010
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C'est un quartet pas comme les autres que les mélomanes de la capitale indienne, New Delhi, ont pu découvrir à l'occasion d'une série de récitals donnés par quatre musiciens marocains qui ont gratifié les Indiens d'une musique qui a su parfaitement fusionner plusieurs genres venus de contrées aussi différentes que lointaines. Ce quartet était composé de musiciens marocains dont la notoriété internationale est connue et reconnue. Haj Younès au luth, Karim Qamari à la cithare, Amir Ali au violon et Hassan Bacha à la percussion ont tenu en haleine un public ébloui et agréablement surpris de voir l'instrument de la cithare qui est indien par excellence, fusionner avec autant de maestria avec d'autres instruments et produire des sons qu'il n'a jamais entendus auparavant. Mais le mérite revient à Karim Qamari qui a ébloui ce public aussi nombreux que chaleureux qui n'avait encore jamais entendu les mélodies gnaouies ou les airs du malhoun mêlés à la cithare. Gaucher, Karim Qamari qui a suivi une formation musicale en France, n'en finit pas de rechercher et d'explorer de nouveaux rythmes et mélodies. Il faut dire que la cithare est un instrument très difficile certes, mais qui comporte une gamme beaucoup plus riche et plus grande que les autres instruments. C'est pour ça que pour tenter une certaine fusion avec cet instrument qui n'est conçu en fait que pour être accompagné par le tabla indien, il faut faire preuve de beaucoup de maîtrise et d'une grande culture musicale. Le guitariste de la formation britannique très célèbre "Beatles", Georges Harison avait séjourné pendant longtemps en Inde pour apprendre à jouer de la cithare auprès du grand maître indien Ravi Chankar. Mais il n'a pas réussi à percer les secrets de cet instrument très compliqué. Karim Qamari, lui, a un point fort que Harrison n'avait pas. II est imbu de la culture de son pays, cette culture où les rythmes abondent et diffèrent en même temps. Sa maîtrise de cet instrument est telle qu'il a été accompagné par Catherine Potter, la flûtiste qui a joué aux côtés du grand Ravi Chankar. Lorsqu'on a dans le sang les mélodies et les rythmes des gnaouas, hmadcha, al ala, issaoua, etc., il est, en effet, très aisé d'apprendre et de comprendre les instruments et les mélodies des cultures et civilisations étrangères quelles que soient leurs origines. C'est dans ce sens que nos musiciens font toujours preuve d'un très grand sens du rythme et qu'ils sont sollicités par de grands musiciens comme Santana ou Prince. Haj Younès n'était pas non plus à sa première tentative. Il avait formé un quatuor et pris part à d'autres formations qui ont sillonné le monde et laissé de très bonnes impressions. Haj Younès, faut-il le rappeler, a joué aux côtés de grandes célébrités et passe pour être l'un des meilleurs luthistes du monde arabe. Amir Ali, lui, fait fureur en Amérique. Virtuose de violon, il a une aisance inouïe et peut fusionner sans qu'on s'en rende compte plusieurs mélodies tellement il maîtrise bien son instrument. Il avait déjà repris en instrumental plusieurs musiques de chansons célèbres de Abdelhalim et d'autres célébrités. Aux Etats-Unis, il jouit d'une grande notoriété et son public devient de plus en plus nombreux.? Hassan Bacha a lui aussi donné une idée autrement exhaustive du rythme en exprimant un talent incommensurable qui a beaucoup impressionné.? Une autre personne a aussi été impressionnée par cette fusion et ce pont jeté entre les cultures et les civilisations. Il s'agit d'André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation Essaouira-Mogador. Partisan inconditionnel du dialogue entre les religions, entre les peuples et entre les civilisations, M. Azoulay a convié cette formation à prendre part au prochain Festival des gnaoua-musiques du monde qui se tient annuellement à Essaouira. Il va sans dire, en effet, que l'esprit qui anime ce quartet est le même que celui qui a animé les organisateurs du Festival de l'ex-Mogador.
PAR ABDESLAM EL KHATiB
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