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En vertu de ce projet de constitution, le citoyen marocain jouit désormais de nouveaux droits politiques qui se manifestent notamment à travers la possibilité pour la Cour constitutionnelle de traiter de toutes les questions relatives aux droits de l'Homme, aux libertés publiques et "tout ce qui a trait à la dignité du citoyen marocain", a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.
Il a relevé, à cet égard, que cette "constitution de la nouvelle citoyenneté" met l'accent également sur l'identité marocaine, non pas comme un élément statique et monolithique, mais comme une composante plurielle et riche, soulignant que la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle contribuera à l'enrichissement de l'identité marocaine dans toutes ses dimensions.
"Le projet de nouvelle constitution est le fruit de la raison et de la sagesse marocaine, ainsi que du consensus national, ce qui consolidera la stabilité au Royaume et consacrera le Maroc des institutions démocratiques crédibles", a-t-il dit.
M. El Malki a relevé à cette occasion que le projet de constitution a satisfait la majorité des revendications de l'USFP, notant aussi "des avancées dans d'autres points non soulevés".
Il a évoqué dans ce cadre la constitutionnalisation du choix démocratique qui est devenu irréversible, ce qui donnera une forte teneur au premier article de la constitution relatif à la définition du système de gouvernement du Royaume: une "monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale".
D'autre part, M. El Malki a affirmé que le choix démocratique ne peut prendre corps qu'à travers la revalorisation du rôle des partis politiques pour englober, outre l'encadrement des citoyens, la participation à la gestion de la chose publique via l'alternance démocratique et le respect de la séparation entre pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
La consécration du choix démocratique, a ajouté M. El Malki, contribuera sans doute à la moralisation de la vie publique et à limiter un phénomène nuisible à la scène politique nationale, la "transhumance politique".
"Tous ces éléments confirment que l'apport de la nouvelle constitution, dans ce domaine comme dans d'autres, ouvrira de nouvelles perspectives, ce qui est propre à inciter l'USFP à se mobiliser pour expliquer le contenu de ce document aux citoyens.
Après des concertations au niveau du Conseil national du parti et à la lumière du débat démocratique, "l'USFP ne pourra que voter oui pour cette constitution qui a fait du Maroc un modèle et une référence des démocraties modernes, a-t-il dit.