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Selon certains édiles de la commune, dès l'ouverture des travaux de la session, les élus de l'opposition n'ont pas hésité à attaquer. Ils ont interpellé le président du Conseil de la commune et le représentant d'Al Omrane sur le projet de relogement des habitants des bidonvilles en signalant que le délai légal prévu pour cette opération a été dépassé. Un sujet épineux qui traîne depuis longtemps et qui ne cesse de poser de vrais problèmes pour l'ensemble des présidents qui se sont succédé à la présidence de la commune.
Le représentant d'Al Omrane a expliqué que ce projet risque de tarder davantage vu la nature juridique des terrains sur lesquels il doit être bâti. A ce propos, il a indiqué à l'assistance que ces parcelles demeurent dans l'indivision et qu'ils font jusqu'à aujourd'hui l'objet de discussions entre la holding et l'ensemble de leurs propriétaires afin de trouver une issue à ce problème.
De son côté, le président de la commune n'aura pas le temps de s'expliquer. Il sera interrompu à plusieurs reprises par des chahuts qui lui ont fortement déplu. Ayant senti que la tension allait transformer la session en foire d'empoignes, il n'a pas hésité à déclarer haut et fort que sa commune est gangrénée par la corruption et la prévarication et qu'il comptait dénoncer cet état de choses de la manière la plus officielle qui soit. Choses qui n'ont pas beaucoup plu au président sortant qui n'a pas hésité à son tour à lui lancer une série d'accusations à la figure et de l'insulter. «Trop, c'est trop. Je ne peux pas continuer ma mission dans ces conditions où les entraves et les atteintes à la loi font légion », s'est écrié le président avant de quitter la salle. Il n'a même pas écarté l'hypothèse d'une éventuelle démission après l'aval de son parti.
Pour certains édiles de la commune, l'ajournement de cette session était attendu vu la guerre que s'y livrent le PAM et l'Istiqlal. Car rien, selon eux, ne va plus entre l'ancien et l'actuel présidents. D'après eux, le président sortant qui appartient au parti de la Balance n'a pas cessé dernièrement de multiplier les manœuvres pour stopper nettes les tentatives de la majorité qui visent à procurer à l'actuel président issu des rangs du PAM la possibilité de plaider comme partie civile dans l'affaire du projet immobilier « Lotissement centre de Médiouna ».
« L'opposition tente d'entraver toute enquête dans cette affaire en tentant de noyer les travaux du Conseil sous des sujets qui ont peu d'importance ou en jouant la surenchère politique dans certains sujets comme celui du compte administratif », nous a confié un élu sous le sceau de l'anonymat. Pour lui, cette crise risque de perdurer vu les relations tendues entre la majorité et l'opposition et l'approche des élections communales.