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Une campagne qui coïncide bizarrement avec les déclarations, le 17 décembre dernier, d’Abdelkader Taleb Omar, soi-disant premier ministre sahraoui, qui a annoncé une initiative portant sur le lancement d’une campagne médiatique visant à mettre un terme au pillage des richesses naturelles du Sahara. A ce propos, il a annoncé la création prochaine d’un observatoire chargé de poursuivre tous les pays impliqués dans ce soi-disant pillage. Cette démarche visera, selon lui, toutes les entreprises actives au Sud du Maroc y compris les entreprises africaines.
« Les investisseurs marocains dans le secteur de la pêche font l’objet de dénigrement et de diffamation de la part de certains médias électroniques. Des supports qui se sont permis de parler au nom des citoyens du Sud du Maroc. Le pire, c’est que ces sites se multiplient sans que les ministères de la Communication et de l’Intérieur ne lèvent le petit doigt», a révélé Mohamed Bonnan, président de l’Association de préservation des ressources halieutiques à Dakhla lors d’une conférence sur la diplomatie professionnelle parallèle dans le secteur de la pêche maritime organisée avant-hier à Casablanca.
Même son de cloche de la part de Halim Hamid, du site Maroc bleu, initiateur de cette conférence, qui a indiqué que la création des associations, des sites électroniques et des pages web est devenue monnaie courante dans nos province du Sud et qu’il ne passe pas une semaine sans qu’une page Facebook ou autre ne soit créée. « Le hic, c’est que ces associations et ces sites œuvrent dans la légalité», a-t-il précisé.
L’intervenant a précisé que ce phénomène n’a rien de nouveau et qu’il a été entamé en toute discrétion il y a quelques années. Ce fut le cas pour le « Western Sahara Resource Watch », qui a démarré comme réseau informel de défenseurs du Sahara en Scandinavie, en Hollande et au Royaume-Uni pendant l’été de 2004, pour échanger des informations sur l'industrie pétrolière au Sahara avant de se transformer en un réseau qui œuvre pour une soi-disant protection des ressources naturelles du Sahara et pour empêcher tout investissement marocain ou étranger dans nos provinces sahariennes. « Ce réseau ainsi que d’autres associations au Sud du Maroc travaillent en synergie avec le Polisario et alimentent la propagande de ce dernier. Souvent, ils véhiculent leurs assertions sous couverture de pseudo-motivations écologiques comme la préservation des ressources naturelles du Sud du Maroc ou de motivations politiques comme la défense des droits de l’Homme », a indiqué Halim Hamid. Et de poursuivre : « A titre d’exemple, une association œuvrant dans le domine de l’écologie a demandé, en 2013, de mentionner le nom de Dakhla sur les boîtes de conserve de poissons en provenance de cette région, une demande qui s’est révélée très nocive aujourd’hui. Notamment après la décision de la Cour européenne annulant l’accord agricole entre le Maroc et l’UE, au motif que cet accord inclut les produits en provenance des provinces sahariennes », a-t-il affirmé.
Notre source estime qu’il y a un vide fortement exploité par le Polisario et ses relais médiatiques. Et de conclure : « Le Maroc ne dispose pas d’une stratégie médiatique claire et globale visant le long terme. Il est souvent réactif et non proactif. Notre politique médiatique au niveau de la défense de la cause nationale est entachée d’improvisation et de tergiversations et cela sert plutôt les intérêts de nos ennemis plus qu’autre chose ».