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Jeudi dernier, Amar Saadani a été élu, seulement «en quinze minutes», selon le journal algérien El Watan, secrétaire général du FLN lors d’une réunion extraordinaire du Comité central du parti, succédant ainsi à Abdelaziz Belkhadem qui a été démis de ses fonctions fin janvier par ledit comité. Depuis lors, une guerre sans merci a opposé les différentes factions au sein de ce parti historique qui s’est identifié, depuis l’indépendance, à l’Etat algérien.
Appuyé par le patron du FLN, Abdelaziz Bouteflika, Amar Saadani a pu, lors de la réunion du Comité central, accéder au poste de secrétaire général du FLN. Mais les médias algériens parlent plutôt «d’intronisation» et «de cooptation» que d’élection.
«Pour éviter toute mauvaise surprise, l’élection a eu lieu avec un seul candidat. L’urne posée face à la tribune, les enveloppes et bulletins, soigneusement disposés sur la table ne seront jamais utilisés. Rapidement, les autres prétendants furent priés de rester en dehors du jeu. Seul Mustapha Maâzouzi, qui avait annoncé fièrement sa candidature la veille, restait en lice avant qu’il ne vienne à la tribune déclarer d’une voix chevrotante son retrait au profit du «frère» Amar Saadani, pour le «bien du parti» et qu’il se dirige en larmes dans les bras du futur patron du parti», précise le quotidien El Watan. Et d’ajouter que «l’intronisation» de Saadani ne signifie pas, pour autant, la fin des rivalités au sein du FLN, car d’autres personnalités politiques, dont Abderrahmane Belayat (qui était coordinateur général du parti), s’y opposent et remettent en question la légalité de la réunion du Comité central. Abderrahmane Belayat accuse, implicitement, Abdelaziz Bouteflika d’avoir appuyé cette élection. «Moi, je suis un homme politique qui assume ses responsabilités. Je ne suis pas une girouette au service de je ne sais qui», disait-il au quotidien algérien «Le Soir d’Algérie».
L’élection de Saadani, n’est, donc, qu’un épisode de cette guerre fratricide au sein du FLN, qui deviendra, probablement, plus acharnée, à l’approche des élections présidentielles prévues en 2014, même si l’expérience a prouvé que personne ne peut accéder à la magistrature suprême sans l’aval de généraux.