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La crise de ce football national qui se voudrait depuis toujours, et pour bientôt, professionnel, est à chercher au niveau des clubs. Et ce n’est sûrement pas pour rien que le Onze national se trouve être aujourd’hui inexistant.
Où en est-on aujourd’hui de cette trop prétentieuse et prétendue suprématie au niveau continental que l’on a trop carressée au risque de prendre les vessies pour des lanternes ?
Ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, de petites formations africaines viennent nous damer allègrement le pion jusque dans notre fief et devant notre public.
Quel public au fait ? Puisque la seule équipe marocaine ayant échappé, dans ce tout premier et petit tour des éliminatoires, a été obligée de se produire « à huis clos ». Le stade était grand ouvert, au grand public donc. Tout un complexe mis à la disposition des protagonistes, mais des gradins qui sonnaient creux. C’est devant des tribunes désespérément désertes que le FUS a dû battre par 1/0 les Guinéens du FC Baraka.
Voilà donc un club que l’on cherche à gaver et à doter d’infrastructures, d’équipements et de gestion … dernier cri. Mais quid du public ? Cela ne se fabrique pas et encore moins du jour au lendemain.
Les autres R’batis, ceux de l’AS FAR, et là aussi, malgré tous les gros moyens mis à leur disposition, semblent se complaire dans leur modestie affligeante.
Les anonymes de Belouzdad (ce n’étaient ni Tizi Ouzou, ni Sétif, ni le Mouloudia d’Oran ou d’Alger), sont passés par le même Complexe pour rajouter à nos complexes.
Doit-on en vouloir aux Jdidis du DHJ qui ne semblent pas pressés de finir leur apprentissage? Ils cessent de rivaliser pour le titre d’un championnat dont on nous dit beaucoup de bien. Un peu trop. Tous ces consultants qui se bousculent sur les plateaux de télé et qui nous rabattent les oreilles avec ce refrain mensonger louant l’évolution manifestement trop positive de notre championnat, doivent bien revoir leurs analyses à l’eau de rose. Le DHJ qui s’est fait sortir par les Libyens de l’Ittihad, est au fait à l’image du reste. Dites, c’est le football libyen qui avance ou c’est le nôtre qui s’engouffre?
Au cas où il y en aurait qui nourriraient quelque doute, qu’ils regardent du côté d’un club “phare”, un club “ locomotive” qui s’est fait un devoir de le leur dissiper. De manière lamentable. Exécrable
Le Raja avait adopté un profil bas contre les Angolais de Petro Atletico, en concédant le nul à Casa devant son chaleureux public. C’est le foot. Et ils avaient 90 minutes pour rectifier le tir. En Angola, au lieu de jouer au football, certaines de ses superstars inégalées ont joué au voyou. Qu’est-ce qu’on peut bien nous chanter pour justifier l’injustifiable? Pourquoi s’en prendre à l’arbitre qui ne leur a pas refusé quelque but, ni accordé un penalty ou un goal imaginaire à l’adversaire?
Le seul but marqué par celui-ci a été l’œuvre d’un gardien qui s’appelle Jarmouni, connu pour multiplier des fautes au fil des matchs. Mais là, c’était une bourde indigne d’un keeper débutant. C’est donc à lui qu’il fallait en vouloir et à ceux qui ont eu le génie de le recruter.
Un Yacine Salhi, illustre inconnu, qui écope d’un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion et qui crache, injurie et tente de battre ou d’abattre l’arbitre. Un Mohcine Metouali qui multiplie des courses inutiles, tout essoufflé qu’il était, n’a pas cessé de fustiger l’arbitre. Au coup de sifflet final, il passe carrément à l’acte, précédé par un pourtant vieux Zakaria Zerouali. Une bien piètre et triste image.
Y a-t-il des dirigeants, à bord de ce Raja qui seraient à même de sévir, en faisant fi de ce triste lobby d’adhérents soucieux de protéger des joueurs gâteux ou franchement voyous, plutôt que de penser au seul intérêt du club ? Que peut-on attendre au fait d’un joueur qui passe plus de temps dans les bistrots, les night-clubs ou les commissariats que sur un terrain ?