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L’accord signé en 1997 avec le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) stipulait, par ailleurs, qu’il ne peut être mis fin au contrat liant les deux parties qu’après l’adoption d’une alternative juridique à même d’assurer les gérants.
Cette grève qui pourrait avoir lieu en plein Ramadan à moins que leurs revendications ne soient satisfaites d’ici là par le GPM, a été décidée jeudi lors de l’assemblée générale extraordinaire, tenue à Casablanca, par la Fédération nationale des commerçants du carburant au Maroc.
Dans un communiqué publié à l’occasion, les gérants dénoncent les problèmes jugés graves qui menacent réellement l’avenir même de la profession.
Les gérants des stations-service qui s’estiment « victimes d’une politique d’oppression de la part des sociétés des hydrocarbures qui sont parvenues à induire en erreur la justice » relèvent les issues qu’ont connues les différents jugements prononcés à cet effet.
Les gérants accusent les propriétaires de ces sociétés « de vouloir mettre la main sur ces stations-service en vue de bénéficier des terrains sur lesquels elles se trouvent. Ils dénoncent également leur volonté de chasser les gérants et de les priver de leurs droits», indique ledit communiqué. Il y a lieu de rappeler que les gérants de ces stations n’ont cessé, depuis fort longtemps, de réclamer justice, un dialogue sérieux et le respect des conventions établies par les parties concernées au sujet des impôts et du renouvellement des contrats que veulent imposer les groupes pétroliers de distribution au Maroc.
Ils demandent l’application de la convention de 1997 que les pétroliers ne respectent nullement et de laquelle ils tentent de se désengager et condamnent l’attitude des compagnies de distribution au sujet des contrats qu’elles veulent imposer pour tout renouvellement.
La Fédération met sur la table également un problème resté sans solution depuis des années; à savoir celui des stations reprises par les ayants droit.