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La même source nous a précisé que la grève a été largement suivie dans les grandes villes et qu'une évaluation du mouvement et de la suite à lui donner sera effectuée lors de la prochaine réunion des instances syndicales compétentes.
Rappelons que la grève d'hier a été organisée à l'appel de la FDT, l'UMT, l'UGTM, l'UNTM et l'ODT pour exiger des augmentations de salaires tout en légalisant un salaire minimum SMIG de 4000 DH net par mois.
Les centrales en grève réclament, entre autres, "la réforme et la démocratisation des systèmes de retraite tout en gardant le même âge de retraite" ; "la révision du projet de loi de Finances 2011 marqué par les effets de la crise financière et basé sur l'approche macroéconomique et des mécanismes d'austérité, qui n'entend nullement traiter à fond des questions sociales et économiques urgentes et prioritaires"; et "la révision du système de la promotion professionnelle". Des revendications qui s'ajoutent à d'autres, à savoir "la consolidation de la Caisse de compensation et le règlement des déficits financiers constatés par la création d'un impôt sur les grandes fortunes"; "la révision du système fiscal national en particulier l'impôt sur le revenu et la réduction de celui-ci de 2% par an, avec l'exonération des salaires de 3600 DH par an et de la totalité des pensions de retraites" et "l'application immédiate des exigences du Code de la couverture médicale de base dans sa partie relative au RAMED et sa généralisation sur tout le territoire national au 1er janvier 2011". Et la liste est longue.