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L'organisation écologiste dit avoir opéré une "révision complète" de son plan global de sortie des énergies fossiles qui permettrait d'atteindre 80% d'énergie renouvelable au niveau mondial d'ici 2050 contre 13% actuellement, selon une étude présentée mardi à la presse à Berlin.
Plusieurs catastrophes se sont en effet produites depuis la dernière étude de Greenpeace en 2010 comme l'accident de la plate-forme pétrolière Deep Horizon exploitée par BP au large de la Floride et celle de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011, a-t-on rappelé.
"Le pétrole de l'Arctique ne peut suffire que pour quelques années. Au lieu de détruire (cette région) pour un feu de paille, nous devons tout de suite passer aux énergies renouvelables", a prévenu Sven Teske, directeur du projet "Révolution Energie".
Les experts estiment à 900.000 milliards de dollars (725.000 milliards d'euros) la valeur des réserves de l'Arctique rien qu'en pétrole, sans compter le gaz naturel et les minéraux.
Ces réserves, si elles deviennent exploitables, suscitent la convoitise des cinq pays riverains de l'Arctique: la Russie, le Canada, la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis.
Pour l'Arctique, Greenpeace a appelé à agir "encore plus vite", pour contenir le réchauffement global d'ici 15 ans en dessous de 2 degrés celcius.
L'organisation réclame un "cadre adapté" qui permettrait de ramener à 20% d'ici 2050 la part du fossile, qui couvre actuellement 80% des besoins mondiaux en consacrant 1% du Produit intérieur brut (PIB) mondial aux énergies vertes pour lesquelles "il est encore possible de réduire les coûts", argue-t-elle.
Cinq millions d'emplois pourraient être créés dans ce secteur d'ici 2020 selon Greenpeace qui appelle les Etats à se fixer des "objectifs contraignants" notamment en matière d'efficience énergétique.
Greenpeace réclame ainsi un basculement des transports routiers vers le rail, pour réduire les émissions à 80 grammes de CO2 par personne et par kilomètre transporté, soit quatre fois moins que les niveaux actuels.