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Mais ce sont surtout les derniers étages de l’immeuble qui ont connu des dégâts importants à cause de l’accumulation de la forte chaleur qui ne pouvait pas se dégager à l’extérieur, par manque de conduits aériens. Heureusement que des habitants du 1er étage et le concierge de l’immeuble ont pu donner l’alarme, en pleine nuit, et sonner à tous les appartements. Une seule personne a été coincée mais sauvée en la faisant passer par la terrasse à celui d’un immeuble avoisinant.
Un copropriétaire raconte qu’il n’a dû son salut qu’à sa lucidité et à l’audace de prendre son bébé de 11 mois dans une couverture et de foncer au milieu des flammes et des immenses fumées, coincées dans les deux derniers étages.
Mais si heureusement l’on ne déplore aucune victime humaine, l’immeuble, a, par contre, subi d’énormes préjudices. Des fissures dans les murs sont visibles, y compris à l’intérieur de certains appartements, le tableau électronique de l’ascenseur a également été pleinement endommagé par le feu et des portes d’appartements des étages supérieurs ont heureusement résisté au feu même si elles sont amplement dégradées, contrairement aux issues de secours qui ont vite flanché.
Les sapeurs-pompiers, à qui il faudra rendre un vibrant hommage, ont fait preuve d’une célérité inhabituelle. En près de 15 minutes, les agents de la Protection civile ont été sur place et mis en œuvre leurs dispositifs.
Mais il a fallu, quand même, 2 heures d’intervention pour éteindre l’incendie et sécuriser les immeubles.
C’est dire que la puissance du feu, durant toutes ces 2 heures d’intense activité des agents de la Protection civile, a certainement causé des défaillances dans les structures architecturales de ces immeubles.
Reste à savoir, l’ampleur des dégâts causés aux piliers de l’immeuble.
C’est ce que, en principe, établira une enquête diligentée par les autorités locales. Il faudra dire, également, que le caïd-chef de l’arrondissement du quartier, s’est immédiatement présenté sur les lieux et est revenu le matin pour s’enquérir des dégâts. Il a promis de faire toute la lumière sur les causes de cet incendie et sur la légalité de la présence des chaudières à gaz au-dessous d’un immeuble à usage d’habitation.
Signalons que le propriétaire de la salle de fitness et du hammam beldi, qui se trouve être également le promoteur immobilier de ces ensembles résidentiels, était, depuis le 1er janvier, en déplacement à l’étranger, et a annoncé au syndic de l’immeuble son retour ce mardi pour trouver une solution à l’amiable …
Mais selon l’avis général, il s’agirait de difficiles négociations en perspective, surtout que tous les habitants ont évacué les lieux par crainte d’un éventuel effondrement, pour se faire loger chez des parents ou amis… Avec tous les préjudices moraux et matériels, qu’une telle situation impose (scolarisation des enfants, déplacement au travail, dépréciation de la valeur immobilière de l’immeuble…). Car ce n’est pas du jour au lendemain qu’ils vont retrouver leurs domiciles…
Affaire à suivre, en attendant les résultats de l’enquête qui a débuté hier, et qui devrait concerner, en principe les causes de l’incendie mais surtout le respect des normes de construction et d’habitation.
Car, selon la loi, «les caves indépendantes des logements, en étage, rez-de-chaussée ou sous-sol, doivent être séparés des autres parties de l'immeuble par des parois coupe-feu de degré une heure... ».