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«Je pense que maintenant que nous sommes ici, nous nous sommes engagés à faire cette course, mais qu’après cette course, nous devons nous asseoir et discuter, en évaluant ce qui s’est passé et ce que nous avons vu, pour arriver à une conclusion», a dit Brawn au magazine Autosport.
L’ingénieur britannique, l’une des personnalités les plus respectées en F1, a aussi répondu aux élus britanniques qui avaient demandé à leurs compatriotes Lewis Hamilton et Jenson Button de boycotter ce GP de Bahreïn.
«Je trouve très énervant que des politiques au Royaume-Uni attendent qu’on soit sur place pour nous dire de nous retirer. Pourquoi ne l’ont-ils pas proposé avant ?» a demandé Brawn, patron en 2009 de l’écurie Brawn GP qui avait permis à Button de devenir champion du monde.
«Il n’est pas correct d’inciter Jenson Button et Lewis Hamilton à influer sur la politique étrangère d’un pays. On sait que beaucoup de choses se passent, mais une analyse collective, dans le calme, après l’événement, nous permettra d’y voir plus clair», a ajouté l’ancien directeur technique de la Scuderia Ferrari.
Le patron de McLaren, Martin Whitmarsh, a lui aussi répondu au leader du Parti travailliste britannique, Ed Milliband, et à Yvette Cooper, sa jeune collègue du «Labour», qui avaient demandé l’annulation du GP de Bahreïn.
«Je ne pense pas que ça nous aide beaucoup de nous réveiller le matin en entendant qu’on ne devrait pas être là, alors qu’on y est déjà, donc je suis d’accord avec ce que dit Ross», a dit Whitmarsh, dont l’écurie appartient à 50% à une société bahreïnie. «Nous sommes un sport international, nous nous déplaçons dans le monde entier et il est normal que les gens expriment des opinions sur les endroits où nous courons, comment et pourquoi (...) Il y a beaucoup d’autres choses qui se déroulent dans le monde et qui sont tragiques, mais nous n’avons aucun contrôle sur elles», a conclu le patron de McLaren.