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Lamine Ouehab vient d’infliger une tannée, dans un match maroco-marocain à Hicham Kheddari 6-1/6-0.
Un match dont la retransmission a été inexpliquablement (!) interrompue par la chaîne Arriadia.
Retour sur le court vers la fin. Le vainqueur se sert du manche de sa raquette pour écrire sur la terre ocre du central, un peu à la manière de l’ex-champion brésilien Kuirten à une (grosse) différence près. Si ce dernier avait pour habitude de « graver à Roland Garros en particulier un mémorable « I love Paris », le Marocain, lui, a plutôt opté pour un « A …Mafia ». Un message brut, clair, sévère à travers lequel le numéro 1 national dit tout son dégoût. Le nom incriminé était plus que lisible.
Mais s’il faut passer par une sorte de quiz, on dira qu’il ne peut s’agir du président Laâraichi. Son nom ne commence pas par un «A» que l’on sache, ni de l’élégant et conciliant TiFnouti ni encore du vice-président Araf à qui l’on reproche (au cas où ce serait une reproche) de trop chérir son club le RTCMO, même si là il y a un « A » et un F». Non, dans ledit message, il y avait en plus de la première lettre de l’alphabet plus d’un « F ». S’il faut chercher, c’est sûrement pas du côté des membres fédéraux, mais peut-être de celui qui n’en est pas un, mais qui impose sa volonté, son bon vouloir et sa stratégie (au cas où il en aurait une à tout le bureau fédérateur).
Non, mais là, trêve de plaisanterie, car il y a péril en la demeure. Le tennis national est en passe de toucher le fond, si cela n’est déjà fait. Pitié. Pitié pour cet adorable et fort élégant sport. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Rien n’est moins sûr.
Certes, Lamine Ouehab n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, plutôt avec le manche de la raquette. Ce serait cependant trop facile de lui taper dessus au lieu d’aller au fond du problème. Sinon, on risque d’avoir affaire à d’autres aussi mauvaises surprises.
On ne demande pas plus que de rendre des comptes autres que ceux de ces résultats petits et éphémères de ces pupilles ou benjamins qui s’illustrent dans quelques petits tournois régionaux avant que leurs pauvres parents ne déchantent et que l’on perde toutes traces de ces jeunes talents.
Encore une fois, c’est un crime dont on est tous complices que de laisser quelqu’un se sucrer aux frais du contribuable avec un salaire et des gratifications qui pourraient tuer d’envie le chef du gouvernement et tous ses ministres réunis.
Naïfs que nous sommes, nous attendons toujours de retrouver le Groupe mondial comme cela nous a été solennellement(!) promis.
Tiens, dernière trouvaille et on la doit à la toute dernière recrue dont on respecte le passé de grand joueur qu’il était et qui, lui aussi, s’est engagé à placer un joueur marocain, «senior» qui plus est, dans les 100 premiers ATP, le tout en moins d’une année. Le problème est que ledit joueur se trouve être au jour d’aujourd’hui 1400ème ATP !
Il va falloir pour ça qu’il nous gagne un tournoi de grand chelem ! C’est chercher à nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Ou, en marocain, vendre le singe pour se moquer de celui qui l’a acheté.
A propos de Marocain. Il ne peut y avoir de réflexion plus nulle que celle osée par cet individu qui a pour manie de rôder autour des courts : «T’as vu ce qu’a fait l’Algérien?» en parlant de Lamine Ouehab.
Ce dernier, il faut bien le préciser, a le mérite d’avoir choisi d’être marocain, et ce contrairement à bien d’autres qui le sont «par accident» et qui ont choisi de se servir du Maroc plutôt que de le servir.