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Désormais, la balle est dans le camp de Benkirane. Selon des sources proches de la primature, il doit remettre sa copie, avec des propositions concrètes. Les rencontres «be to be» commenceraient cette fin de semaine. En toute logique, le patron de l’Exécutif devrait rencontrer en tête à tête les leaders du PPS, du Mouvement populaire et du Rassemblement national des indépendants pour un dernier tour de table. «Les contacts reprennent, et c’est cela qui compte», se rassure un cacique de la majorité. Logique politique ou méthode Coué ?
La tâche ne s’annonce pas aisée. Des informations laissent entendre que des départements ministériels d’importance sont en jeu et risqueraient d’échapper du giron du chef du gouvernement et des partis formant la coalition. Quels sont-ils? Par qui seront-ils occupés? Consacreront-ils le retour des technocrates sur la scène politique? Pour le moment, le secret est encore bien gardé.
A cela il convient d’ajouter que les négociations avec le Rassemblement national des indépendants ne sont pas totalement terminées. Le chef du gouvernement aurait cédé sur les finances en acceptant Salaheddine Mezouar comme seul locataire. En contrepartie, il veut revoir à la baisse les ambitions du parti de la colombe et réduire le nombre de portefeuilles que le RNI voudrait voir tomber dans son escarcelle.Du côté du RNI, on n’est pas prêt non plus à lâcher l’affaire. «Mezouar ne peut pas faire une telle volte-face. Il a assuré les instances du parti de l’obtention de 8 portefeuilles. Impossible pour lui de faire machine arrière sinon ce serait du suicide politique. C’est tout le RNI et sa crédibilité qui seront remis en cause», fait valoir ce fidèle parmi les fidèles du président du Rassemblement national des indépendants.
De nouvelles tensions PJD/RNI sont-elles à prévoir? Pas sûr. D’autant que Benkirane ne peut plus se prévaloir de ne pas avoir la main et que c’est à lui -et uniquement à lui- de jouer pour dépasser les blocages. Ses partenaires de la majorité lui ont également fait entendre que le temps était désormais compté. «On est tous dans la même galère et pas seulement le chef du gouvernement. C’est toute la popularité d’une coalition dont nous sommes membres qui prend un coup», soutient ce ténor de la majorité.
Le gouvernement Benkirane II va bientôt voir le jour. Et dans la douleur. Avant la nomination de sa nouvelle équipe, il restera encore à Abdelilah Benkirane à se livrer à un difficile exercice d’explication devant ses troupes islamistes qui auront bien du mal à comprendre les techniques de négociations de leur leader.
Des vents pas complètement favorables pour un PJD qui vient de perdre l’élection partielle de Moulay Yacoub. Le meeting tenu sur place il y a quelques jours par Abdelilah Benkirane n’y a rien fait. C’est l’Istiqlal -l’ennemi juré des islamistes du gouvernement- qui a remporté le siège invalidé en juillet dernier.