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Baptisé "Search plus your world" (la recherche, plus votre monde), le système intègre des réponses trouvées dans Google Plus et dans le service de partage de photos Picasa pour des réponses plus personnalisées.
"On trouve énormément de choses sur le web aujourd'hui, mais à un certain stade, ce contenu est sans nom et sans visage", a expliqué à l'AFP un responsable de Google, Ben Gomes.
"Ce qui est le plus intéressant, c'est ce qui vient des gens qu'on connaît, et c'est pourquoi on introduit un monde personnel dans la recherche".
"Maintenant, quand je fais une recherche sur Bangalore, non seulement je trouve des informations sur la ville, mais je vois des images de la maison où j'ai grandi", a noté M. Gomes pour relater son expérience personnelle de cette innovation. En faisant venir le curseur sur l'image obtenue, on apprend qui a mis cette image en ligne, et où.
Il s'agit d'une nouvelle étape dans l'objectif déclaré de Google de généraliser les applications "sociales", ou communautaires, de Google+ dans l'ensemble de ses services - pour contrer la concurrence de Facebook, le réseau social aux 800 millions d'utilisateurs qui devient de plus en plus un outil de consultation d'internet à part entière.
"Il s'agit d'un nouveau type de recherche, centrée sur ce qui est important pour un internaute en particulier", a noté M. Gomes.
Google montrera aussi ce que des célébrités ou personnalités influentes disent de tel ou tel sujet de recherche.
Twitter a immédiatement critiqué le nouveau système, craignant que les messages échangés en temps réel sur son service de microblogs perdent de leur visibilité dans les résultats du moteur de recherches.
"Les informations sortent en premier sur Twitter, ce qui fait que souvent les comptes Twitter et les 'tweets' sont les résultats les plus pertinents", a fait valoir la société de San Francisco (Californie, ouest). "Nous craignons qu'avec les changements annoncés par Google, ces informations deviennent plus difficiles à trouver".
Certains observateurs, comme Danny Sullivan, chez SerachEngineLand, se sont pour leur part étonnés de l'initiative de Google, qui pourrait avec cette initiative prêter le flanc aux accusations de comportement monopolistique en favorisant délibérément ses propres produits, au lieu de laisser ses algorithmes organiser la priorité des résultats de recherche.
Mais Google s'est dit surpris par les critiques.
"Nous sommes un peu surpris par les commentaires de Twitter", a fait valoir un responsable de Google... sur Google+. "Il a choisi l'été dernier de ne pas renouveler l'accord qui nous liait, et depuis lors nous avons suivi leurs instructions" revenant à demander au moteur de recherches de Google d'ignorer les 'tweets' contenant des liens vers des sites internet.