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La visite au Maroc du président du Sénat français, Gérard Larcher, vient confirmer la solidité des relations franco-marocaines et leur évolution vers un partenariat d’exception renforcé. S’inscrivant dans la continuité de la visite du Président Emmanuel Macron en octobre dernier, elle marque un tournant décisif dans les relations bilatérales, en ancrant définitivement la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara dans la doctrine diplomatique française.
Une reconnaissance ferme et sans équivoque de la marocanité du Sahara
Dans un contexte international où les jeux d’influence se densifient, le soutien de la France à la marocanité du Sahara s’érige désormais en pierre angulaire du dialogue stratégique entre Rabat et Paris. La déclaration de Gérard Larcher, à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, est venue lever toute ambiguïté : «La position de la France sur la marocanité du Sahara est une position de l’Etat français dans toutes ses composantes et pas seulement une position gouvernementale».
Cette prise de position s’inscrit dans une continuité assumée. Elle fait écho aux engagements pris par Emmanuel Macron lors de sa visite d’Etat au Maroc, où il avait déclaré que «le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». La France ne se limite plus à un soutien tacite, elle s’engage désormais dans une dynamique proactive, destinée à porter cette reconnaissance sur la scène internationale.
La visite du président du Sénat à Laâyoune constitue en elle-même un acte fort. En foulant le sol saharien, Gérard Larcher ne se contente pas de réitérer des promesses diplomatiques; il acte sur le terrain la vision française d’un Sahara pleinement intégré au développement du Royaume. Comme il l’a souligné avec insistance : «Le présent et l’avenir des provinces du Sud ne peuvent se construire et s’inscrire que dans le cadre de la souveraineté du Maroc».
Le regard neuf que porte la France sur le dossier du Sahara et l’évolution de la position française relèvent d’«une évidence, d’une vérité première», a-t-il affirmé. Il a indiqué que «cette évidence a fait l’objet d’une longue maturation». A cet égard, il a rappelé que le Sénat a très tôt œuvré pour que soit prise une initiative diplomatique afin que la France, qui a toujours accompagné le Maroc dans ses défis existentiels, prenne en compte les évolutions intervenues depuis 2007 et laisse de côté toute ambiguïté.
Le président du Sénat français a relevé, dans ce sens, que le soutien de la France au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme seul et unique cadre de règlement est acquis et constitue le fait des institutions de la République française dans leur diversité.
Par ailleurs, M. Larcher a souligné avoir été, avec les membres de la délégation qui l’accompagne, impressionnés au-delà des attentes, par le plein essor que connaît la région de Laâyoune, conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au niveau des infrastructures, des équipements sociaux et de la recherche constante d’un développement durable. Il a noté, dans ce sens, que les provinces du Sud constituent un modèle de réussite pour l’ensemble d’une zone sahélo-saharienne en proie à des tensions.
«Ce modèle s’inscrit dans la vision géostratégique du Maroc et se présente comme une opportunité de désenclavement et de développement pour les Etats entourant le Royaume», a expliqué M. Larcher.
Un partenariat économique et stratégique au cœur des discussions
Si la question du Sahara marocain demeure centrale, la visite de Gérard Larcher ne s’est pas limitée à cet enjeu. Les discussions ont largement porté sur la coopération économique, avec en tête de file le renforcement du partenariat agricole. La présence du Maroc en tant qu’invité d’honneur au Salon international de l’agriculture à Paris est un signal fort : elle traduit la reconnaissance du rôle clé du Royaume dans la sécurité alimentaire et dans l’innovation agricole en Afrique.
L’énergie, notamment renouvelable, s’est également imposée comme un sujet incontournable. Face aux défis environnementaux et énergétiques, le Maroc, grâce à son leadership en matière de développement durable, apparaît comme un allié stratégique pour la France. Le Royaume, qui a investi massivement dans le solaire et l’éolien, pourrait bien devenir un fournisseur clé d’énergie verte pour l’Europe, à l’heure où le continent cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement.
Autre enjeu de taille : les infrastructures de transport dans la perspective de la Coupe du monde 2030. Le Maroc, qui accueillera cet événement conjointement avec l’Espagne et le Portugal, veut se doter de nouvelles infrastructures de pointe. La France, forte de son expertise en la matière, a un rôle à jouer dans ces ambitieux projets d’aménagement.
L’Afrique au cœur de la coopération maroco-française
Larcher l’a martelé avec clarté : la France ne peut penser son avenir sans intégrer la dynamique africaine. Or, dans ce contexte, le Maroc s’impose comme un partenaire incontournable pour l’Hexagone en direction du continent africain. Gérard Larcher l’a souligné lors de son entretien avec Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers : «Nous souhaitons développer un partenariat avec le Maroc en direction de l’Afrique, particulièrement dans un contexte mondial incertain».
L’Afrique représente un espace de convergence naturelle pour les ambitions franco-marocaines. Qu’il s’agisse de la coopération économique, de la lutte contre le terrorisme, ou encore de l’investissement dans le capital humain, les deux pays partagent une vision commune d’un continent africain en pleine transformation, où le Maroc joue un rôle clé grâce à son ancrage stratégique et son influence diplomatique.
Une diplomatie parlementaire active et un dialogue renouvelé
Le Sénat français, à travers Gérard Larcher, entend jouer pleinement son rôle dans la consolidation du dialogue politique maroco-français. La coopération parlementaire entre les deux pays prend une nouvelle dimension, notamment avec la tenue prochaine du Forum parlementaire franco-marocain et la participation du Maroc à la 50ème session du Forum parlementaire francophone. Cette diplomatie parlementaire, souvent moins médiatisée, n’en demeure pas moins essentielle. Elle permet de créer des passerelles d’influence et de dialogue, et d’asseoir une relation qui ne se limite plus aux seuls canaux gouvernementaux.
Larcher l’a rappelé à juste titre: «Nos deux chefs d’Etat ont trouvé un chemin, mais c’est aussi par la diplomatie parlementaire que nous pouvons nouer des canaux et des réseaux solides».
Le renforcement des groupes d’amitié parlementaire et la multiplication des consultations bilatérales témoignent d’une volonté de pérenniser cette relation sur le long terme.
Un tournant décisif dans les relations franco-marocaines
La visite du président du Sénat français au Maroc s’impose comme un jalon majeur dans la redéfinition des relations entre Rabat et Paris. Plus qu’un simple déplacement protocolaire, elle marque l’ancrage définitif d’un "Partenariat d’exception renforcé", fondé sur des bases claires : une reconnaissance sans ambiguïté de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une coopération économique ambitieuse et un engagement commun en direction de l’Afrique.
Loin des tensions et des incompréhensions qui ont pu ponctuer le passé, cette nouvelle dynamique franco-marocaine inaugure une ère de stabilité et de confiance mutuelle. La France et le Maroc, liés par l’histoire, regardent désormais ensemble vers l’avenir, avec la ferme volonté de bâtir un partenariat stratégique durable et fructueux.
Mehdi Ouassat
Une reconnaissance ferme et sans équivoque de la marocanité du Sahara
Dans un contexte international où les jeux d’influence se densifient, le soutien de la France à la marocanité du Sahara s’érige désormais en pierre angulaire du dialogue stratégique entre Rabat et Paris. La déclaration de Gérard Larcher, à l’issue de ses entretiens avec le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, est venue lever toute ambiguïté : «La position de la France sur la marocanité du Sahara est une position de l’Etat français dans toutes ses composantes et pas seulement une position gouvernementale».
Cette prise de position s’inscrit dans une continuité assumée. Elle fait écho aux engagements pris par Emmanuel Macron lors de sa visite d’Etat au Maroc, où il avait déclaré que «le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». La France ne se limite plus à un soutien tacite, elle s’engage désormais dans une dynamique proactive, destinée à porter cette reconnaissance sur la scène internationale.
La visite du président du Sénat à Laâyoune constitue en elle-même un acte fort. En foulant le sol saharien, Gérard Larcher ne se contente pas de réitérer des promesses diplomatiques; il acte sur le terrain la vision française d’un Sahara pleinement intégré au développement du Royaume. Comme il l’a souligné avec insistance : «Le présent et l’avenir des provinces du Sud ne peuvent se construire et s’inscrire que dans le cadre de la souveraineté du Maroc».
Le regard neuf que porte la France sur le dossier du Sahara et l’évolution de la position française relèvent d’«une évidence, d’une vérité première», a-t-il affirmé. Il a indiqué que «cette évidence a fait l’objet d’une longue maturation». A cet égard, il a rappelé que le Sénat a très tôt œuvré pour que soit prise une initiative diplomatique afin que la France, qui a toujours accompagné le Maroc dans ses défis existentiels, prenne en compte les évolutions intervenues depuis 2007 et laisse de côté toute ambiguïté.
Le président du Sénat français a relevé, dans ce sens, que le soutien de la France au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine comme seul et unique cadre de règlement est acquis et constitue le fait des institutions de la République française dans leur diversité.
Par ailleurs, M. Larcher a souligné avoir été, avec les membres de la délégation qui l’accompagne, impressionnés au-delà des attentes, par le plein essor que connaît la région de Laâyoune, conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au niveau des infrastructures, des équipements sociaux et de la recherche constante d’un développement durable. Il a noté, dans ce sens, que les provinces du Sud constituent un modèle de réussite pour l’ensemble d’une zone sahélo-saharienne en proie à des tensions.
«Ce modèle s’inscrit dans la vision géostratégique du Maroc et se présente comme une opportunité de désenclavement et de développement pour les Etats entourant le Royaume», a expliqué M. Larcher.
Un partenariat économique et stratégique au cœur des discussions
Si la question du Sahara marocain demeure centrale, la visite de Gérard Larcher ne s’est pas limitée à cet enjeu. Les discussions ont largement porté sur la coopération économique, avec en tête de file le renforcement du partenariat agricole. La présence du Maroc en tant qu’invité d’honneur au Salon international de l’agriculture à Paris est un signal fort : elle traduit la reconnaissance du rôle clé du Royaume dans la sécurité alimentaire et dans l’innovation agricole en Afrique.
L’énergie, notamment renouvelable, s’est également imposée comme un sujet incontournable. Face aux défis environnementaux et énergétiques, le Maroc, grâce à son leadership en matière de développement durable, apparaît comme un allié stratégique pour la France. Le Royaume, qui a investi massivement dans le solaire et l’éolien, pourrait bien devenir un fournisseur clé d’énergie verte pour l’Europe, à l’heure où le continent cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement.
Autre enjeu de taille : les infrastructures de transport dans la perspective de la Coupe du monde 2030. Le Maroc, qui accueillera cet événement conjointement avec l’Espagne et le Portugal, veut se doter de nouvelles infrastructures de pointe. La France, forte de son expertise en la matière, a un rôle à jouer dans ces ambitieux projets d’aménagement.
L’Afrique au cœur de la coopération maroco-française
Larcher l’a martelé avec clarté : la France ne peut penser son avenir sans intégrer la dynamique africaine. Or, dans ce contexte, le Maroc s’impose comme un partenaire incontournable pour l’Hexagone en direction du continent africain. Gérard Larcher l’a souligné lors de son entretien avec Mohamed Ould Errachid, président de la Chambre des conseillers : «Nous souhaitons développer un partenariat avec le Maroc en direction de l’Afrique, particulièrement dans un contexte mondial incertain».
L’Afrique représente un espace de convergence naturelle pour les ambitions franco-marocaines. Qu’il s’agisse de la coopération économique, de la lutte contre le terrorisme, ou encore de l’investissement dans le capital humain, les deux pays partagent une vision commune d’un continent africain en pleine transformation, où le Maroc joue un rôle clé grâce à son ancrage stratégique et son influence diplomatique.
Une diplomatie parlementaire active et un dialogue renouvelé
Le Sénat français, à travers Gérard Larcher, entend jouer pleinement son rôle dans la consolidation du dialogue politique maroco-français. La coopération parlementaire entre les deux pays prend une nouvelle dimension, notamment avec la tenue prochaine du Forum parlementaire franco-marocain et la participation du Maroc à la 50ème session du Forum parlementaire francophone. Cette diplomatie parlementaire, souvent moins médiatisée, n’en demeure pas moins essentielle. Elle permet de créer des passerelles d’influence et de dialogue, et d’asseoir une relation qui ne se limite plus aux seuls canaux gouvernementaux.
Larcher l’a rappelé à juste titre: «Nos deux chefs d’Etat ont trouvé un chemin, mais c’est aussi par la diplomatie parlementaire que nous pouvons nouer des canaux et des réseaux solides».
Le renforcement des groupes d’amitié parlementaire et la multiplication des consultations bilatérales témoignent d’une volonté de pérenniser cette relation sur le long terme.
Un tournant décisif dans les relations franco-marocaines
La visite du président du Sénat français au Maroc s’impose comme un jalon majeur dans la redéfinition des relations entre Rabat et Paris. Plus qu’un simple déplacement protocolaire, elle marque l’ancrage définitif d’un "Partenariat d’exception renforcé", fondé sur des bases claires : une reconnaissance sans ambiguïté de la souveraineté marocaine sur le Sahara, une coopération économique ambitieuse et un engagement commun en direction de l’Afrique.
Loin des tensions et des incompréhensions qui ont pu ponctuer le passé, cette nouvelle dynamique franco-marocaine inaugure une ère de stabilité et de confiance mutuelle. La France et le Maroc, liés par l’histoire, regardent désormais ensemble vers l’avenir, avec la ferme volonté de bâtir un partenariat stratégique durable et fructueux.
Mehdi Ouassat
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