Mais le travail, c’est connu, est propre à l’être humain et ce, même si d’aucuns auraient volontiers préféré le repos. D’autant plus qu’en ce mois de Ramadan arrivé bien à propos fin de printemps, début d’été, la pénibilité du jeune n’en est que plus évidente, en cette période particulière de l’année, aléa d’une canicule toute attentionnée aidant.
Consolons-nous ! Tout a une fin et le mois sacré, en attendant de revenir l’année prochaine, ne fait pas exception à la règle. Et puis source inépuisable de consolations à hauteur de notre ferveur et efforts lors de ces journées de jeûne, de piété, de partage, de recueillement, d’introspection, de prières, et de contraintes, les beaux jours, dès l’Aïd El Fitr consommé, seront là sans pratiquement d’intervalle, histoire de gratifier de couleurs nos faces de carême.
Vous avez bien suivi le regard, il s’agit bel et bien de la saison estivale qui viendra de suite lui emboîter le pas et heureux … comme le juilletiste ou l’aoûtien qui feront un long voyage. Mais alors que l’été s’en vient à grands pas, drainant avec lui ses heures de loisirs, de plaisirs, déplaisirs et autres inconvénients et dangers spécifiques, il faudra que l’on s’attende avec la valse des vacanciers à une autre période de ralenti dans les affaires courantes pour, avec le mois de Ramadan, compléter un trimestre entier d’alanguissement administratif. Mais là est un autre chapitre.
Enfin, histoire de ne pas trop noircir le tableau et de vous faire amplement profiter de vos congés d’été, il est demandé de ne pas trop braver les conditions estivales sévères qui sévissent de plus en plus sérieusement sur notre pays. Et avec leur température flirtant avec la limite et leur indice UV aux risques élevés pour notre épiderme, les crèmes de protection solaire, l’hydratation, le ventilateur ou pour les plus chanceux l’air-com, les casquettes et chapeaux etc. sont vivement conseillés.
Bonnes vacances !