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«Ce que propose le Maroc au sujet de la possibilité de mettre en place une initiative d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Royaume constitue une position sage et souhaitable», a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP à l'issue de ses entretiens avec Fouad Yazough, ambassadeur directeur-général des relations bilatérales et régionales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
«C'est cette position que nous allons faire valoir dans les forums internationaux et à l'ONU lorsque nous serons investis pleinement de nos missions au Venezuela, après la fin de la mainmise sur le pouvoir dans le pays», a-t-il poursuivi.
Concernant la situation qui sévit au Venezuela, il a affirmé qu'«on oeuvre actuellement pour recouvrer une vraie démocratie» permettant au peuple vénézuélien d'exprimer son opinion à travers des élections transparentes et libres. Et de rappeler que l'Assemblée nationale vénézuélienne avait désigné Juan Guaidó président par intérim en raison de la vacance du pouvoir, vu que les élections que «Maduro dit avoir remportées n'étaient pas transparentes et ont été organisées après l'interdiction des principaux partis politiques, l’emprisonnement de leurs leaders les plus importants et l'exil d'autres, sans parler du taux d'abstention qui a atteint 82 %».
Le président de la Commission de la politique étrangère à l'Assemblée nationale vénézuélienne a, à cet égard, souligné que son pays «fait face à une dictature et un régime totalitaire qui s'est emparé du pouvoir sous prétexte de fonder ce qu'il appelle « le socialisme du 21ème siècle », provoquant ainsi la pire crise économique et sociale de notre histoire».
Francisco Sucre a noté, dans ce sens, que la croissance de l'économie vénézuélienne a connu une décélération de plus de 50% durant les cinq dernières années. En ce qui concerne l'industrie pétrolière, le responsable vénézuélien a fait état d'une «chute libre» de l'activité, précisant que le pays, qui devrait produire pas moins de 7 millions de barils par jour, en produit seulement un million de barils actuellement contre 5 millions il y a 20 ans.
Cette situation a fait crouler le Venezuela sous la dette et provoqué la «pire crise humanitaire» de son histoire, «poussant cinq millions de personnes à quitter le pays», a-t-il déploré, ajoutant que «ce nombre devrait augmenter dans l'avenir».
Actuellement, il s'agit de mener une lutte afin de récupérer la démocratie, et ce «pour le bien de la région et du monde», a-t-il insisté, ajoutant que «le Venezuela doit retrouver la voie de la démocratie pour fonder un Etat qui respecte la légitimité constitutionnelle, les droits de l'Homme et les droits politiques, et qui soit en mesure de relever les défis communs tels que le trafic de drogue et le terrorisme».