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Le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, s’est dit satisfait de la coopération sécuritaire entre les deux pays au vu des «résultats tangibles».
«Ce que nous entreprenons avec nos homologues espagnols est une action qui nous donne satisfaction quoique nous aspirions à aller bien au-delà», a rapporté la MAP.
Il a précisé que la coopération sécuritaire entre les deux pays concerne essentiellement la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, l’immigration illégale et la drogue, entre autres.
Le ministre a souligné que la notion de sécurité connait une évolution et des changements induits par les menaces qui pèsent contre l’Etat et les individus et prend, désormais, une dimension beaucoup plus globale, couvrant des aspects sociaux, économiques, culturels, écologiques à l’échelle internationale.
Il a soutenu qu’il est impératif, dès lors, d’instaurer des relations de coopération et de partenariat entre les individus en tant que composantes du corps social et les instances chargées de veiller à la sécurité de la société. De son côté, le porte-parole à la commission de l’Intérieur au Sénat espagnol, Enrique Cascallana Gallastegui, a affirmé que la coopération sécuritaire a enregistré une évolution « positive », notamment en matière de lutte contre le crime organisé, le trafic d’armes et de drogue.
«Nous avons une collaboration fructueuse en matière de lutte contre le terrorisme’’ qui a permis de démanteler plusieurs groupes terroristes internationaux, a déclaré Cascallana Gallastegui, en marge du forum.
Ce dernier a également souligné que le terrorisme n’est pas un phénomène touchant uniquement le Maroc et l’Espagne, mais un problème plus global, plaidant pour un développement économique et social pour traiter les causes de ce fléau.
Interrogé sur la perception du phénomène migratoire en Espagne, le sénateur a souligné la contribution des migrants non seulement au développement économique des pays d’accueil, mais également à son enrichissement culturel, donnant l’exemple des «800.000 Marocains qui vivent en Espagne (...) et qui permettent des échanges culturels’’ très denses.
Pour sa part, Alejandro Munoz-Alonso Ledo, président de la commission des Affaires étrangères au Sénat espagnol, a relevé la grande préoccupation de son pays quant à l’insécurité au Sahel, rappelant le rapt de citoyens espagnols dans les camps de Tindouf par l’organisation terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Il faut rappeler qu’il a été décidé de mettre en place une commission composée des secrétaires généraux des institutions législatives des deux pays, sous l’égide des présidents des chambres, pour assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions du Forum et préparer la prochaine session à Madrid, à une date qui sera fixée d’un commun accord.