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La Chine et les Etats-Unis ne seront cependant pas représentés à ce niveau cette année en raison d'échéances de calendrier, a-t-il ajouté, faisant référence au changement de gouvernement à Pékin et au début du deuxième mandat de Barack Obama.
La liste complète des participants à Davos sera publiée à la mi-janvier, a poursuivi M. Schwab qui s'attend à la présence d'environ 40 chefs d'Etat et de gouvernement.
Concernant l'Allemagne, M. Schwab a indiqué que "la perspective des prochaines élections fédérales va rendre difficile la présence de la chancelière Angela Merkel".
Interrogé sur la situation économique actuelle, M. Schwab a répondu que le monde financier et bancaire n'était pas suffisamment réglementé. "Il n'y a toujours pas de règles qui limitent les conducteurs fous de vitesse sur les autoroutes financières", a-t-il déclaré.
De ce fait, a-t-il ajouté, "un nouveau crash peut survenir à n'importe quel moment". Selon lui, les nouvelles réglementations internationales prévues dans les accords de Bâle III, qui renforcent les fonds propres des banques, marquent un progrès, mais "elles ne sont pas suffisantes". "Trop de secteurs en sont exclus, comme les fonds spéculatifs (hedge funds), il faut de nouvelles règles internationales et uniformes", a-t-il demandé.
M. Schwab, âgé de 74 ans, a fondé le Forum de Davos en 1971. Son objectif, a-t-il indiqué dimanche, est d'assister à l'ouverture du 50ème Forum de Davos, dans 7 ans.
Ce Forum réunit chaque année dans la station de sports d'hiver suisse des centaines de décideurs politiques et économiques du monde.