Fortunes diverses pour les coaches

Taoussi, Zaki, Fakher, d’un côté, et Benabicha, Idrissi, Benchikha, Taleb et Benzarti de l’autre. Ce sont là les entraîneurs qui ont fait beaucoup parler d’eux au cours de l’année 2013. Taoussi, avec l’équipe nationale, s’était mis sous les feux des critiques acerbes après avoir raté la CAN, tout comme Fakher qui, malgré le titre de champion du Maroc avec les Verts, a été remercié à quelques jours de l’entame du Mondial des clubs. Zaki n’a pas été en reste. Son standing n’a pas plaidé en sa faveur et les dirigeants mesfiouis n’ont pas dû attendre longtemps pour que le divorce soit consommé entre les deux parties.

Par contre, la cote aura été en hausse pour certains coaches qui se faisaient plutôt discrets. En une année, Benabicha a pu gagner trois médailles aux Jeux méditerranéens, de la Solidarité islamique et de la Francophonie. Des performances qui ne sont pas passées inaperçues pour que l’ex-international marocain et joueur du WAC puisse être choisi pour conduire l’équipe nationale qui participera au CHAN 2014. Idrissi, lui, a pu qualifier l’EN des cadets au Mondial U-17, avec à la clé le ticket du second tour. Quant à Taleb, il a été l’entraîneur qui s’était illustré la saison écoulée avec la RSB lors de la seconde moitié du championnat. Pour ce qui est des deux techniciens maghrébins qui exercent dans le championnat local, Benchikha et Bentaleb, ils n’ont pas tardé à trouver leurs marques avec leurs clubs respectifs. 

Benchikha restera dans les annales en étant le premier entraîneur à mener l’équipe du DHJ vers la consécration, une Coupe du Trône, alors que Benzerti a pris le risque de conduire le Raja au Mondial et de pouvoir aller jusqu’en finale de cette épreuve.