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A quelques jours du Festival du film de Marrakech, s’est tenu celui de Dubai où le cinéma marocain a été présent avec force.
Cette présence s'inscrit dans le cadre de la compétition officielle, ce qui en dit long sur l'estime dont il jouit. N'est-ce pas lors de ce même Festival que Saïd Baye avait remporté le prix du meilleur acteur arabe pour son rôle dans "The man who sold the world" des frères Nouri ?
Cette année quatre films marocains étaient en lice.
Il s'agit de "Pégase" de Mohamed Mouftakir qui a remporté plusieurs prix dont notamment le prix du meilleur film au dernier Festival national de Tanger.
Jilali Ferhati avec son film "Dès l'aube", Nassim Abbassi avec "Majid" et, enfin, Adil Fadili, dans la catégorie court-métrage avec son film "Courte vie", qui avait remporté le premier prix au Festival du court-métrage.
Nassim Abassi est à sa première expérience en long-métrage, encouragé, en cela, par le succès de son téléfilm "Sans frontières" qui avait laissé une bonne impression et pour le public, et pour la critique.
Pour son premier long-métrage, Nassim Abassi a profité dans le cadre du Fonds de soutien du Centre cinématographique marocain, d'une avance sur recettes d’environ trois millions de DH, sur une allocation totale de 5,6 MDH.
L'histoire de ce film écrite par le réalisateur lui-même, remonte à des années avant de voir le jour.
Il s’agit d'un petit enfant, Majid, qui erre dans les rues de Mohammedia en quête d'un semblant de vie et qui, pour survivre, devient tantôt vendeur de livres, tantôt cireur. A dix ans, il décide, muni d’une photo, d'aller à la recherche de ses parents à Casablanca.
On imagine les aventures auxquelles un enfant pourrait être confronté.
C'est un enfant qui interprète ce rôle. Il est accompagné et encadré par des acteurs connus tels que Aicha Mahmah, Mohamed Benbrahim, Abderrahim Tounsi (Habderraouf) et Abdallah Amrani.
Selon le réalisateur, la tâche n’était guère ardue, car le jeune Brahim Bakali a fait preuve d'un grand talent. "Contrairement à nos attentes, confie Abassi, ces jeunes qui n'ont jamais eu de contact avec les caméras ont pourtant fait preuve de beaucoup de professionnalisme".
Avec sa participation au Festival de Dubai, Nassim Abassi espère trouver des distributeurs pour son film étant donné que ce genre de rendez-vous est l'occasion idéale pour promouvoir les nouvelles productions.
"Lors du festival, dit-il, j'aurai certainement l'occasion de rencontrer des distributeurs arabes et étrangers qui pourraient être intéressés par mon film. Je vais aussi proposer des scénarios aux producteurs qui seront sur place. Côté culturel, ce Festival encourage aussi le business qui reste primordial dans le secteur du cinéma".
Le cinéma marocain a donc un nouveau rendez-vous avec une manifestation de grande envergure.