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Outre Habib El Malki, la délégation de l’USFP se compose de Mohamed Benabdelkader et Moussaoui El Ajlaoui, membres de la Commission des relations extérieures du parti, Ahmed Mehdi Mezouari, parlementaire et membre de la Commission administrative et Soufiane Khairat, membre du Bureau politique. La délégation comprend également Ouafae Hajji, présidente de l'Internationale socialiste des femmes (ISF), Rakiya Eddarhem, parlementaire et membre du Bureau politique de l'USFP et Rhizlane Benachir, membre de la Commission administrative, qui ont participé, la fin de la semaine passée, à Lisbonne, au Conseil de l'ISF.
Selon l’ordre du jour provisoire publié sur le site officiel de l’IS, le Conseil de l’IS consacrera sa réunion à la crise économique mondiale et à la vision de l’IS concernant la croissance, l’emploi et le développement durable.
La discussion s’organisera en trois panels : le premier sera consacré à «la crise de la zone euro : à partir d’ici, quelle voie à suivre?», le deuxième aux «économies émergentes et en développement dans une stratégie de sortie de crise», et le troisième aux «institutions multilatérales et d’autres acteurs internationaux dans la recherche de réponses équitables et durables ».
Le Conseil de l’IS discutera également des derniers développements concernant les efforts des peuples arabes visant à faire avancer l’agenda démocratique.
L’ordre du jour provisoire qui sera validé au début des travaux de ce Conseil, contient également la création des organes de travail de l’IS pour la période inter-congrès. En effet, il prévoit l’établissement d’une commission spéciale pour définir des politiques communes sur des questions d’intérêt mondial, l’élection des membres du Comité éthique et du Comité d’administration et des finances, l’établissement de comités régionaux et de comités thématiques. Le conseil de l’IS débattra aussi des campagnes de l’IS à lancer.
Pour rappel, le conseil de l’Internationale socialiste des femmes que préside Ouafae Hajji, membre du Bureau politique de l’USFP, s’est réuni, le week-end dernier, à Lisbonne, avec la participation d’une trentaine de pays pour débattre de «La crise financière internationale et son impact sur les femmes», selon la MAP.
Dans une intervention à cette occasion, Hajji a souligné que la crise financière a laissé progressivement place à une crise économique et sociale profonde qui a engendré plus d’exclusion sociale et d’inégalités et augmenté la vulnérabilité des populations à la pauvreté et au chômage, notant que la crise a affecté les secteurs où les hommes sont majoritaires, et s’est progressivement propagée aux secteurs et types d’emploi qui concernent principalement les femmes qui ont aujourd’hui perdu totalement ou partiellement leur sécurité sociale et économique.
Face à la diminution de l’égalité d’accès à l’emploi et aux droits économiques et sociaux de base, la crise accentue les risques d’exposition des femmes à la discrimination, en particulier les femmes illettrées ou sous-éduquées et les femmes rurales, a ajouté la présidente de l’ISF, lors de cette réunion à laquelle ont notamment pris part l’ambassadeur du Maroc au Portugal, Karima Benyaich, et le secrétaire général du Parti socialiste portugais, José Antonio Séguro.
Pour Hajji, la crise actuelle, structurelle et de long terme, peut remettre en cause les succès réalisés ces dernières décennies dans le domaine des politiques publiques d’égalité de genre, en particulier par une réduction des mesures de promotion de l’égalité qui peuvent être considérées comme inappropriées ou trop coûteuses.
«L’intégration de la dimension sociale et du principe de l’accessibilité aux services sociaux adéquats et aux ressources de base, doivent constituer le fondement des politiques économiques afin que les femmes puissent trouver leur place dans les mêmes conditions que les hommes», a-t-elle souligné.