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Lors de ce panel, les participants ont mis en avant l'importance d'investir dans les infrastructures, l'innovation, la valeur ajoutée et l'ensemble de la chaîne de valeur pour libérer le potentiel agricole du continent.
Dans ce sillage, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a relevé que la réussite de ces zones nécessite l'intégration totale de la chaîne de valeur, en garantissant l’accès et la disponibilité aux ressources fondamentales, notamment l’eau et l'électricité.
Pour M.Mezzour, il est également primordial d'assurer des formations adaptées aux besoins du marché et de renforcer la compétitivité du capital humain, en veillant à atteindre une intégration locale pour une meilleure qualité des produits, rapporte la MAP.
Pour sa part, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a affirmé que l'Afrique dispose d'un avantage concurrentiel en matière d'agriculture.
"Ces zones spéciales de transformation agro-industrielle vont permettre de créer de la richesse, d'augmenter les revenus et de lutter contre la malnutrition et la faim au niveau du continent", a expliqué M. Adesina.
Pour tirer profit de ce potentiel du continent, il a appelé à sceller plus de partenariats entre les pays africains, mettant l’accent sur le rôle du secteur privé.
De son côté, le ministre d'État chargé du Trésor du Rwanda, Richard Tusabé, a noté que ces zones spéciales de transformation agro-industrielle se sont développées à travers le continent.
Ce panel a été une occasion pour les experts d’explorer les opportunités d'investissement dans l'agro-industrie, y compris la transformation à valeur ajoutée, les zones franches industrielles, la logistique et la technologie.