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Ce colloque s'inscrit dans le cadre des efforts visant à faire connaître, défendre et promouvoir les droits humains d'un point de vue social et économique, et vise la consécration de la protection de ces droits en tant que responsabilité collective entre les institutions publiques et les associations de la société civile.
Dans un exposé intitulé ''La réalisation des droits économiques, sociaux et culturels au niveau territorial'', Abdelhafid Adaminou, vice-président de la Ligue marocaine des droits de l'Homme et enseignant à la Faculté de droit Rabat-Souissi, a donné un aperçu détaillé sur la situation des droits de l'Homme depuis la promulgation de la Constitution de 2011.
Il a fait observer que la promotion des droits humains demeure tributaire de deux facteurs essentiels, à savoir la maîtrise des mécanismes et outils susceptibles de permettre la promotion de ces droits et la mobilisation des possibilités et des ressources humaines requises à cet effet.
Il a, dans ce cadre, évoqué deux documents essentiels, à savoir le plan régional d'aménagement et d'urbanisation visant à concevoir une vision unifiée au sujet de l'exploitation du territoire au niveau de la région dans son ensemble, afin de favoriser un développement équilibré de la région en termes d'infrastructures de base et leur répartition territoriale.
Le second document, a-t-il expliqué, est le plan de développement socioéconomique qui repose dans le cadre de son élaboration sur la démocratie participative, les instances consultatives et les plaidoyers pour définir les priorités et les choix stratégiques aux niveaux de la région, de la commune, de la préfecture et de la province.
Dans son exposé intitulé ''Le rôle de la justice dans la protection des droits socioéconomiques et culturels'', M. Fouad Mssera, chercheur dans les questions de la justice et des droits de l'Homme, a mis l'accent sur les grandes réformes apportées par la Constitution de 2011, notamment celles ayant consolidé la place du pouvoir judiciaire et le droit au procès équitable et ce, en vue de renforcer et protéger les droits humains. Et de rappeler que la Constitution insiste sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, le droit d'accès à la justice en tant que droit constitutionnel, et la consécration des tribunaux spécialisés (administratifs, commerciaux....) entre autres.
Fouad Mssera n'a pas manqué de souligner que les droits sociaux, économiques et culturels consistent essentiellement dans le droit de l'individu à l'égalité, à la non discrimination entre les hommes et les femmes, le droit à l'enseignement, au travail, à une vie décente, à la sécurité sociale et médicale, etc. Et de faire observer que la justice marocaine a émis une série de jurisprudences protégeant les droits sociaux, économiques et culturels notamment dans les domaines de l'enseignement, du travail, et de la santé.
Placée sous le signe «Un pas édifiant pour une pratique citoyenne des droits de l'Homme, avec des mécanismes juridiques maîtrisés», la 4ème rencontre régionale sur les droits de l'Homme s’inscrit dans le cadre de la mise en application d’un partenariat entre la Ligue marocaine pour la défense des droits de l’Homme et le ministère de la Justice au titre de l’année 2019, rappelle-t-on.