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Une fièvre qui s’est assagie hier mais pas assez puisque la même quantité de sardines a été vendue à 220 DH/kg soit 13 DH/kg chez le détaillant. Cette accalmie s’explique par le ravitaillement du marché en poissons de qualité médiocre pêchés par quelques barques de la pêche artisanale.
«Plusieurs marchands de poisson au détail ont dû rebrousser chemin, les mains vides, ce samedi à cause de la rareté de l’offre et de la cherté des prix», nous a indiqué Khalid Wafiq, marchand de poissons casablancais. «La tendance a été déjà à la hausse et cette grève va compliquer la situation davantage», nous a-t-il précisé.
Une inquiétude qui ne semble infondée puisque ces commerçants notamment dans les zones Nord du pays sont appelés à prendre leur mal en patience, car la grève des sardiniers se poursuivra jusqu’à mardi prochain comme viennent de le confirmer les associations des armateurs et les capitaines des chalutiers de pêche côtières à Tan Tan et Laâyoune, la coordination des professionnels de la pêche côtière à Safi et les pêcheurs travaillant dans d’autres ports du Royaume.
Un débrayage observé depuis le 11 novembre dernier en signe de protestation contre l’opérationnalisation du projet VMS de localisation des pêcheries et de suivi des navires par satellite initié par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime. Les pêcheurs ont refusé de contacter les services en question accusant le département d’Aziz Akhennouch de les pousser dans les bras d’un opérateur particulier.
Un bras de fer qui semble s’installer pour de bon malgré le délai d’une semaine à 15 jours accordé aux sardiniers pour choisir le prestataire assurant le service d’envoi du signal qu’ils veulent. Une affaire qui risque de connaître d’autres rebondissements notamment avec l’entrée en course d’un troisième prestataire qui va présenter une offre plus alléchante que celles qui existent actuellement.
Une situation qui n’a pas dérangé outre mesure les unités industrielles de congélation, de conservation et de production de la farine de poisson dans le Sud où la grève en question ne semble pas perturber leur rythme de travail puisqu’elles disposent de stocks leur permettant de poursuivre leur production en toute tranquillité. «Un débrayage de quelques jours n’a aucun effet négatif sur l’approvisionnement de ces unités disposant de stocks garantissant la production pour des mois durant», nous a précisé un professionnel de la région.
Une situation tendue règne donc dans nos ports et exige une intervention de la part du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime qui ne cesse de répéter qu’il n’avait «désigné aucun prestataire particulier pour assurer le service d’envoi du signal satellitaire en faveur des armateurs du secteur de la pêche ». D’après lui, «les opérateurs privés sont libres de contacter ce service avec le prestataire de leur choix à condition que ce dernier soit agréé par l’autorité de télécommunications du Maroc, à savoir l’ANRT», en précisant que «aucun appel d’offres ni de choix de prestataire n’a donc été fait par ce département».