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A trois jours du coup d'envoi de la finale, les deux équipes se sont accordé quelques moments de détente jeudi. Les All Blacks étaient au repos à la veille de l'annonce du XV de départ qui débutera la finale, dévoilé vendredi à 07h45 locales (18h45 GMT).
Les Français, de leur côté, se sont entraînés au complet jeudi matin sur le terrain du Takapuna Rugby Football Club (nord d'Auckland) et avaient quartier libre dans l'après-midi. Certains joueurs en ont profité pour s'offrir un tour d'hélicoptère depuis la baie d'Auckland.
Dans une atmosphère moins tendue que la veille, les joueurs français interrogés ont adopté un discours résolument offensif et réaffirmé leur volonté de déjouer les pronostics.
"On comprend très bien que les Blacks soient favoris. Il faut toujours un favori pour une finale. Mais ce n'est pas écrit. Pour eux, le contexte est génial, ils joueront dans un stade plein de Néo-Zélandais. Maintenant, tant que le match n'est pas joué, ils ne sont pas champions du monde", a rappelé l'ailier Vincent Clerc.
Le parcours chaotique des Français dans le Mondial, symbolisé par la pénible victoire en demi-finale (9-8) sans essai contre une équipe du pays de Galles rapidement réduite à quatorze, ne pèse d'aucun poids dans la balance avant la finale contre les All Blacks invaincus et largement favoris, à écouter les Français. "On nous annonçait perdants contre les Anglais, on a su relever le défi (19-12, en quart de finale, ndlr). On ne doit pas gagner contre les Gallois, mais bon, on gagne, on est là. Il faut s'accrocher à ce parcours, à cette histoire, et croire en son destin", a déclaré le troisième ligne Imanol Harinordoquy.
Attention à la "bête noire"
"Je ne me sens pas dans la peau d'un futur perdant, ou de quelqu'un qui ne peut pas gagner ou qui est vraiment moins bon. Je ne le ressens pas. Bien sûr, on a été moins bons. Sûrement, on a montré moins de choses. Mais il n'empêche qu'on est comme eux en finale. Peu importe le parcours, c'est maintenant que ça compte", a renchéri Vincent Clerc. De leur côté, les All Blacks ont redoublé de prudence, à rebours des journaux néo-zélandais qui n'accordent aucune chance de victoire aux Français depuis le début de la semaine.
"Les Français seront bons. Ils ont fait comme nous, ils ont gagné le droit de jouer à l'Eden Park dimanche à 21H00" (08h00 GMT, ndlr), a souligné l'entraîneur adjoint des Néo-Zélandais, Steve Hansen. De son côté, l'ouvreur et maître à jouer des All Blacks Dan Carter, qui a dû déclarer forfait pour le reste de la compétition le 2 octobre en raison d'une blessure aux adducteurs, a rappelé le statut quasi officiel des Français de "bête noire" des All Blacks en Coupe du Monde.
"C'est une équipe dangereuse, surtout quand ils sont dos au mur et avec beaucoup de détracteurs. C'est là qu'ils se réveillent, ils l'ont montré en 2007 (victoire en quart de finale 20-18) et en 1999 (victoire en demi-finale 43-31)", a rappelé Carter.
"Ils ont bataillé en poule mais depuis la phase finale, c'est une autre équipe. Il faut prévoir l'imprévisible. Les Français sont les meilleurs pour nous surprendre, les gars savent qu'un énorme défi les attend", a souligné Carter, qui a également tressé des louanges à l'ouvreur français Morgan Parra.
D'ailleurs, pour le n.10 du XV de France, les Bleus, qui joueront en blanc, sont prêts à "livrer le match de (leur) vie."