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Soudain, une énorme clameur monta des tribunes de l'Eden Park, garni jusqu'au toit. On jouait la 78e minute, le demi de mêlée remplaçant français Jean-Marc Doussain venait de commettre un en-avant sur un enchaînement dans le camp des All Blacks, rendant le ballon aux Néo-Zélandais. Il libéra ainsi tout un pays de 4 millions d'habitants dans les All Blacks sont l'emblème.
"Je me sens en paix", a lancé l'entraîneur Graham Henry, qui vivait son dernier match à la tête de la célèbre équipe à la fougère, pour résumer son sentiment, et... celui de tous ses compatriotes.
Pendant les deux dernières minutes, les Néo-Zélandais ont conservé le ballon, au chaud, à grand coups d'épaule au ras des mêlées ouvertes, s'accrochant à leur point d'avance comme à un radeau dans la tempête.
Le coup de sifflet final de l'arbitre sud-africain Craig Joubert entraîna une folle sarabande des All Blacks, qui attendaient ce titre depuis 1987. Eux qui dominent largement la planète rugby, avaient été battus en finale en 1995, en demi-finale en 1991 et 2003, et en quart de finale en 2007.
"Je crois que cette victoire va faire plaisir à beaucoup de gens à travers le pays", a souligné le capitaine Richie McCaw.
Les Français comme en 1987 et 1999 Battus d'un point, les Français regretteront sûrement l'essai encaissé à la sortie du premier quart d'heure, et marqué sans opposition par le pilier néo-zélandais Tony Woodcock après une combinaison en touche (15). Les All Blacks ont vécu sur cet avantage jusqu'à la mi-temps, avant d'être sérieusement secoués par les Français tout au long de la seconde période.
Mais les Bleus, qui jouaient en blanc pour l'occasion, ne sont passés qu'une fois, pour inscrire un essai par leur capitaine Thierry Dusautoir (47).
Entre temps, Stephen Donald, quatrième ouvreur all black depuis le début du Mondial, après les blessures successives de Carter, Slade et Cruden, sorti à la 34e minute, avait passé une précieuse pénalité (45). Cette pénalité a permis aux All Blacks de vivre sur leur avance d'un point tout au long de la seconde période, passée à défendre. Et à regarder deux pénalités des buteurs français Yachvili (48e) et Trinh-Duc (64) frôler leurs poteaux. Impériaux depuis le début du Mondial, tellement dominateurs en demi-finale face à l'Australie (20-6) une semaine plus tôt, les All Blacks ont sorti leur dernier déguisement: celui du travailleur acharné, courageux, prêt à défendre le moindre pouce de terrain, sans commettre de faute.
Les Français ont guetté le moindre coup de sifflet de l'arbitre sud-africain Craig Joubert, qui n'est jamais venu. "J'ai rencontré M.Joubert deux jours avant le match, a raconté l'entraîneur français Marc Lièvremont.Je lui ai dit que la pression devait être très forte sur ses épaules. Et qu'il était un homme, et donc qu'il pouvait se tromper. Je me suis engagé quoi qu'il arrive à ne pas critiquer son arbitrage". La pénalité, tant espérée n'est jamais venue, et les Français ont été battus en finale, comme en 1987 et 1999.