-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Le conflit animé par l’ensemble de la profession avait débouché jeudi 2 juin sur l’adaptation d’un accord entre le ministère de tutelle et les instances représentant les professionnels du secteur, stipulant l’arrêt immédiat de la grève et la reprise de l’activité de pêche dans les ports du Sud d’Agadir à Dakhla.
Selon un communiqué de presse du ministère de la Pêche maritime, cet accord est le fruit des discussions menées depuis la promulgation de l’arrêté ministériel avec les grévistes, mais qui ne remet pas en cause, a précisé le communiqué, l’application des mesures du plan d’aménagement instauré dans le segment, portant sur le maintien des principes de bases de ce plan notamment en termes de protection de la ressource et d’amélioration des conditions de pêche ainsi que le travail des pêcheurs et l’encadrement des activités dans cette pêcherie.
Et pourtant, il y a comme un goût d’inachevé qui flotte dans l’air. Les opérateurs de ce segment sont unanimes à considérer que si les pourparlers avec le ministère de tutelle ont débouché sur un accord, ce dernier reste incomplet et non définitif.
Plusieurs points relatifs au principe de zoning, de quota et de fixation du pourcentage des espèces accessoires sont encore en suspens ou en stand-by, dans l’attente de la modification de l’arrêté ministériel, promis par le département d’Akhennouch en concertation avec les professionnels du secteur et l’Institut national de recherche halieutique.
Malgré cela, les opérateurs estiment que certaines revendications ont été satisfaites voire arrachées, comme c’est le cas du gel de la décision concernant le zoning. Ces professionnels pensent que la limitation de ces zones a été injuste et infondée puisque le déplacement des barques de pêche dépend en grande partie du mouvement de vent et non de la seule volonté des opérateurs.
Ces derniers ont, par ailleurs, apprécié la marche arrière concernant l’interdiction de pêche des espèces accessoires. Les pêcheurs avancent que cette décision porte un coup dur à leurs revenus du fait que leurs sorties sont limitées dans le temps et dépendent en grande partie des conditions météo.
A ce propos, ils ont rappelé que le secteur de la pêche maritime constitue un levier social et économique très important dans ces régions, vu le nombre de main-d’œuvre employée et des personnes vivant du secteur.
Le ministère a également autorisé plus de 40 barques à pêcher dans la zone allant de Boujdour à Lagouira, à condition que les bateaux déchargent leurs prises dans le port de Laâyoune. Néanmoins, l’ensemble des opérateurs reste conscient que de la promesse au passage à l’acte, il y a des inconnues à lever.