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Interrogé, l'un des meneurs de ce mouvement nous a déclaré : “Depuis plusieurs années, nous nous plaignons de ces abattages clandestins et dénonçons les préjudices qu'ils nous causent. Aujourd'hui, nous en avons assez, le nombre de têtes de brebis abattues hors contrôle médical et dans des conditions d'absence totale d'hygiène varie de 600 à 650 brebis par jour. Ces bouchers à la sauvette portent, non seulement atteinte au travail légal, mais mettent aussi en danger la vie des consommateurs.
Nous autres bouchers qui travaillons de façon régulière, sommes soumis à des contrôles d'hygiène, payons les taxes municipales et avons pignon sur rue, d'où un loyer consistant que nous payons. Nous voulons que les autorités concernées mettent fin à cette concurrence déloyale que constituent ces bouchers d'occasion qui vendent une viande dont l'origine est douteuse provenant des rations destinées aux Mokhayams, dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, cette viande provient d'animaux volés et abattus en dehors de la ville”.
A noter que l'abattage légal concerne 25 à 30 têtes de chameaux, 10 bœufs, 40 agneaux et 30 chevreaux par jour, sans parler des viandes blanches.
Les bouchers estiment que ceux qui s'adonnent à l'abattage clandestin jouissent de la complicité et de la protection de certains responsables véreux.
Forts de la promesse faite par les autorités municipales de mettre fin à ces pratiques en interdisant l'abattage en dehors de l'abattoir municipal et la vente de viandes issues de ces abattages, les bouchers ont repris leurs activités tout en restant vigilants.
Rappelons que la grève des bouchers a été menée pendant deux semaines, laissant la ville sans viande caméline qui constitue un produit essentiel de l'alimentation des Sahraouis.