Non, on ne dira pas que le couperet est tombé. Loin s’en faut. La décision plutôt. Elle n’est pas sans changer, voire bouleverser, nos habitudes. Ce n’est sûrement pas sans un impact particulièrement affectif. Devoir se résigner à ne pas voir son titre chéri, son bébé de journal, avec de longues années d’existence, dans les kiosques, ça nous prend pour le moins de court.
Mais, il va sans dire qu’à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Aussi adhérons-nous par simple logique, et non moins par devoir de citoyenneté à la décision prise par le ministère de tutelle.
Libé, au fait, n’est pas que la version papier. Depuis des années déjà, il s’est mis à la page avec un site qui compte des lecteurs par dizaines de milliers à travers le monde. Autant dire que le contact sera maintenu tout au long de ces moments difficiles. Mieux, ce contact sera raffermi et avivé par une version PDF que nous mettons à la disposition de nos fidèles lecteurs et autres annonceurs. Avec, et cela va sans dire, le même dévouement, la même ferme volonté au service de l’information et la même détermination de servir notre pays, mus par ces nobles valeurs qui sont, depuis toujours, les nôtres. Ces valeurs universelles pour lesquelles des générations du Parti des Forces Populaires ont lutté et continuent de le faire.
Notre pays, et il n’est pas le seul, passe par une situation difficile. Et, à ce propos, il y a lieu de saluer vivement la fermeté dont font preuve les responsables, les autorités compétentes… pour endiguer le mal. Une gestion louée, par ailleurs, par des médias internationaux renommés.
Et chapeau bas à toutes ces Marocaines et à tous ces Marocains à différents niveaux qui se consacrent, qui s’exposent pour servir leur pays et leurs concitoyens…
Il y a sûrement de quoi être fier de son Maroc bien aimé.
Et surtout, surtout aucune pitié pour les quelques brebis égarées…