-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
En effet, la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc organisera une grève le 11 février pour protester contre la détérioration des conditions sociales et économiques de ses adhérents et la non-satisfaction de son cahier revendicatif.
Les dentistes refusent aussi d’appliquer les nouvelles dispositions fiscales prévues par la loi de Finances 2019, tout en critiquant l’acharnement du fisc sur eux, l’application des dispositions relatives à la facturation électronique et l’exercice illégal de leur profession par des charlatans.
Pour sa part, la CDT a appelé, dans un communiqué rendu public avant-hier, à une grève nationale le mercredi 20 février dans la fonction publique, les établissements publics et les collectivités territoriales. Cette centrale syndicale conteste notamment les propositions faites par le gouvernement dans le cadre du dialogue social et proteste contre les atteintes aux libertés et aux droits syndicaux.
Il convient de rappeler que la CDT qui avait organisé une marche nationale le 11 du mois courant compte de récidiver dimanche 3 février à Rabat pour exprimer son « ras-le-bol contre la politique gouvernementale ».
Dans un appel exhortant l’ensemble des salariés à prendre part à cette marche, la FDT dénonce, pour sa part, la politique du gouvernement « hostile aux revendications de la classe ouvrière ».
Lequel gouvernement, poursuit la même source, a gelé le dialogue social et « tous les accords » conclus avec les centrales syndicales, tout en portant atteinte aux droits et acquis des salariés.
Dans son appel, la FDT a également énuméré ses revendications « justes et légitimes ». A leur tête figurent l’augmentation des salaires et des allocations et l’allègement des charges fiscales et sociales.
Elle a, par ailleurs, appelé le gouvernement à « mettre fin aux atteintes aux droits et libertés syndicales notamment le licenciement collectif des travailleurs et les ponctions sur les salaires des grévistes opérées sans fondement juridique ».
La FDT dénonce l’atteinte à la gratuité de l’enseignement et la politique de contractualisation dans l’éducation et la fonction publique, ainsi que l’ouverture de la santé publique au capital libéral « qui renforce sa présence dans tous les secteurs sociaux».
Elle appelle également à la mise en œuvre du reliquat de l’accord signé le 26 avril 2011, notamment en ce qui concerne la création d’un nouvel échelon pour la promotion, l’annulation de l’article 288 du Code pénal et la ratification de la Convention 87 de l’OIT.