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La dernière consécration vient de Jordanie, où des séries marocaines et une émission d'animation ont fait très bonne impression. Six productions marocaines ont raflé des distinctions notamment la série "Hdiddane" qui a pulvérisé tous les records d'audience et qui a eu le premier prix, suivie de la sitcom "Yak Hna Jirane" également produite par 2M et qu'on a pu suivre pendant le mois de Ramadan. Au niveau de l'animation, l'émission "Aji nsaoulou annoujoum", animée par Samid Ghailane a décroché la médaille d'argent. La deuxième chaîne a aussi brillé dans la compétition consacrée aux films grâce à "Sayyidat Al Fajr" qui a remporté la médaille de bronze. La première chaîne est également distinguée grâce au film "Chams Alli" qui a remporté la médaille d'or.
Des scores très encourageants d'autant que la concurrence est de plus en plus rude et que les deux chaînes marocaines n'ont pas les moyens dont disposent d'autres chaînes arabes.
Cette manifestation qui s'est déroulée pendant trois jours, du 16 au 18 octobre, a été très sollicitée par les officiels jordaniens et a été organisée sous l'égide du Premier ministre, Samir Rifaî. A juste titre, on a voulu en faire un rendez-vous important qui ambitionne d'encourager la promotion, la coopération et les échanges entre différents chaînes de radio et de télévision arabes. Les festivaliers appartiennent au monde des médias : producteurs, artistes, spécialistes de la communication, entre autres.
Et qui dit concours ou festival, sanctionné par des prix, dit possibilité d'échanges et de commerce. Mais à quoi sert de gagner des prix si la diffusion est restreinte? Pourquoi ne pas profiter de ces manifestations pour vendre nos productions à nos frères arabes qui nous inondent de films et de téléfeuilletons doublés?
Un festival, c'est un marché. C'est le cas de tous les grands rendez-vous de cinéma, tels que Cannes, Venise, Marrakech. C'est là où l'on traite des affaires : vendre des productions et gagner la confiance des distributeurs étrangers. Il ne peut y avoir de rayonnement si les productions restent limitées au seul territoire national.
D'autre part, ce genre de rendez-vous est une occasion pour échanger des séries doublées, car il n'y a aucune raison qu'on continue d'importer des films mexicains, turcs, coréens et autres indiens, doublés en dialecte syrien alors que chez nous cette industrie est bien installée maintenant. C'est également une opportunité pour rendre accessible notre dialecte qu'on dit être difficile à comprendre. En fait, rien n'est difficile, tout est question d'habitude et de familiarisation.
Il n'y a pas de raison que le Marocain comprenne tous les dialectes arabes alors que le sien n'est compris par personne.
Gagner, c'est très bien, rayonner, c'est encore mieux.