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Depuis son neuvième sacre à Bâle dimanche, c'était la question qui agitait organisateurs, journalistes et spectateurs : Federer allait-il, enfin, faire le déplacement pour le tournoi parisien ou le zapper une fois de plus ? La réponse est tombée vers 16h00, de la bouche du principal intéressé, après deux jours à guetter ses moindres faits et gestes, de son arrivée à Paris à son premier entraînement à Bercy, débuté peu après 14h30.
"Je sens que c'est mieux pour moi de jouer des matches plutôt que de rester à l'entraînement, tant que je n'ai pas le sentiment de prendre des risques au niveau physique en vue de Londres", qui accueille le Masters de fin d'année (11-18 novembre), réunissant les huit meilleurs joueurs de la saison, "ou pour la suite de ma carrière", a expliqué le Suisse en conférence de presse, à la sortie d'une quarantaine de minutes d'entraînement avec le Français Guillaume Rufin.
"J'ai le sentiment d'avoir bien récupéré de la semaine dernière. Aujourd'hui (mardi), je me sens bien", a-t-il ajouté, deux jours après son neuvième titre à Bâle, dans sa ville natale.
Exempté du premier tour, il devait affronter mercredi le redoutable serveur canadien Milos Raonic (21e), tombeur au bout d'un match de près de trois heures (6-7 (4/7), 7-6 (7/5), 7-6 (7/5)) du Français Jo-Wilfried Tsonga.
Sa participation entérinée, Federer, 37 ans et une deuxième partie de saison fade par rapport à ses standards, reste cependant très prudent sur ses chances de soulever dimanche un historique centième trophée, lui qui ne s'est imposé qu'une fois dans la salle parisienne, en 2011.
"C'est très compliqué de gagner cinq matches d'affilée, en cinq jours, dans un tournoi de ce calibre-là", d'autant plus "avec le retour de Nadal et Djokovic tellement en forme", a estimé le Suisse, en qualifiant son tirage de "difficile".
Lors de sa dernière apparition en date à Paris, en 2015, il s'était incliné en huitièmes de finale face à l'Américain John Isner.
Centième de Roger ou pas, après une édition 2017 décimée (forfait de Federer et Djokovic, abandon de Nadal avant son quart de finale), les organisateurs, le directeur de l'épreuve Guy Forget en tête, poussent un soupir de soulagement.
"Regardez qui est arrivé !", a ainsi tweeté en début d'après-midi le tournoi parisien pour accompagner une photo du Suisse aux vingt couronnes en Grand Chelem aux côtés de Forget.
Interrogé sur la manière dont Federer lui avait confirmé sa venue, "il ne me l'a pas dit", a lâché le patron du tournoi. "Ce n'est qu'à partir du moment où ils sont posés et qu'on les voit arriver dans le stade qu'on se dit, ouf, ça y est, ils sont là", a-t-il généralisé.
En soirée, place à l'acte inaugural de la lutte pour le trône de N.1 mondial, entre Rafael Nadal et Novak Djokovic.
Le Serbe n'a d'ailleurs pas laissé s'installer le suspense très longtemps pour son entrée en lice: le Portugais Joao Sousa avalé en deux sets (7-5, 6-1), "Nole" peut se tourner vers son huitième de finale face au Bosniaque Damir Dzumhur, tombeur du Grec Tsitsipas.
Le tour de l'Espagnol, à l'arrêt depuis début septembre (genou), est venu hier, contre son compatriote Fernando Verdasco (27e).
L'équation est simple pour "Djoko", en pleine renaissance depuis le début de l'été et victorieux coup sur coup de Wimbledon et de l'US Open : il endossera de nouveau le costume de N.1 lundi prochain s'il franchit un tour de plus que Nadal.