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express sur leurs carrières et
objectifs respectifs.
Libé : Comment avez-vous eu l’idée de pratiquer le sport boule ?
Fatiha Targhaoui : C’est mon époux qui m’a insufflée la passion pour ce sport vers la fin des années 90, plus exactement en 1998. Depuis lors, je n’ai pas cessé de pratiquer cette belle discipline qui m’a beaucoup donnée. J’ai pu d’ailleurs évoluer dans des clubs français de renom, comme Pontaix et Fontaine.
Pourriez-vous nous parler de votre palmarès ?
Ma consécration majeure reste mon titre européen remporté en 2005 en Italie, ce qui m’a permis d’intégrer le gotha des meilleures joueuses. Mais mon premier sacre a été le championnat d’Isère en 1998, avant de s’adjuger à sept reprises le championnat de France avec mon club de Fontaine. Avec l’équipe nationale du Maroc, j’avais été vice-championne du monde en tête à tête en Italie en 2002, médaillée d’or aux Jeux mondiaux en Allemagne en 2005, et médaillée de bronze avec Bouchra Alaoui au championnat du monde 2010 à Saint Vulbas. Je compte également deux participations aux Mondiaux en France en 2004 et en Chine en 2005.
Vous faite partie de la délégation marocaine en partance pour la Turquie qui abritera les Jeux méditerranéens du 20 au 30 juin courant. Quels sont vos objectifs ?
Comme tout athlète, l’objectif se veut des plus clairs : fouler l’une des trois marches du podium. J’entretiens l’espoir de ravir une médaille en tir de précision. Touchons le bois, car la mission est bien loin d’être une mince affaire au vu des boulistes engagé(e)s qui ne manquent ni d’expérience, ni de détermination.
Bouchra Alaoui : La pétanque n’est pas une exclusivité masculine
Bouchra Alaoui: Je suis une joueuse de pétanque et j’ai débuté ma carrière en 2000 avec le club de l’USM. J’étais vice-championne du Maroc en 2002 avant de porter les couleurs nationales dans plusieurs manifestations, tels les championnats du monde de sport boule en Italie en 2002 et en Espagne en 200, les Jeux méditerranéens également en Espagne en 2005. En 2010, avec ma compatriote Fatiha Targaoui, on a pu rafler la médaille de bronze aux Mondiaux de Saint Vulbas. Pour ce qui est des performances récentes, j’ai pu remporter avec mon club de COBM en 2012 le championnat du Maroc et la Coupe du Trône.
En tant que fille, est-ce difficile de pratiquer ce sport au Maroc ?
Il faut reconnaître que peu de filles exercent cette discipline. Faute de motivation et de clubs apparemment, mais il serait approprié que toutes les parties prenantes consentent davantage d’efforts pour faire venir la gente féminine. Car la pétanque n’est pas un sport exclusivement fait pour l’homme et cette mentalité est appelée à changer avec le temps.
Vos objectifs ?
Bien entendu, s’adjuger le maximum de titres et continuer à jouer avec l’équipe nationale. Pour ce faire, il n’ y a pas de secret, je dois bosser dur en vue de conserver voire d’améliorer mon niveau. Je reste tout de même confiante quant à l’avenir.