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Dans un discours de circonstances, Fathallah Oualalou a tracé les grandes lignes de sa vision de la gestion de la mairie durant les six prochaines années. Une gestion qui se fera, selon lui, sous le signe de la continuité et du renouveau. Deux critères qui permettront sans nul doute de renforcer et de raffermir les acquis, a-t-il souligné.
De par les fonctions qu’il a précédemment occupées notamment en tant que ministre des Finances, Fathallah Oualalou affirme ne pas être totalement étranger à la municipalité dont il connaît quelques spécificités. Il s’est de ce fait engagé à faire en sorte que les ministères de l’Intérieur, des Finances et les autres ministères techniques puissent accompagner le Conseil de la ville dans sa nouvelle mission. Fathallah Oualalou a par ailleurs préféré ne pas livrer son programme d’action pour les six prochaines années. Un plan qui sera élaboré, a-t-il précisé, par les membres du bureau, dans une approche collective et en étroite collaboration avec la Wilaya. « Notre objectif principal est que notre action puisse amplement contribuer à la crédibilisation de l’action communale. Une crédibilité qui est foncièrement liée à l’efficacité et aux valeurs faisant valoir l’état de droit et des institutions », a-t-il indiqué.
Pour ce faire, un seul maître mot, poursuit le maire fraîchement élu, l’esprit de groupe. Un groupe qui travaillera main dans la main, majorité, opposition, autorités de tutelle et administration, dans un climat de respect, de confiance mutuelle et de solidarité en vue de mettre en application la stratégie de travail. Une stratégie qui doit prendre en considération trois éléments, que les habitants de la ville de Rabat ont des demandes et des revendications qu’il faudra satisfaire. Que la ville de Rabat est la capitale de la région. Un statut qui implique donc l’amélioration de l’attractivité de cette ville, tout en prenant en considération le développement des villes qui l’entourent. Et enfin que Rabat est la capitale du Maroc qu’il faut doter du prestige qu’elle mérite en tant que capitale.
De son côté, Omar Bahraoui a d’abord commencé par remercier les personnes qui n’ont pas voté pour lui afin qu’il puisse «se consacrer à autre chose». «Deux mandats de six ans c’est excessif, il faudra penser à des mandats de quatre ans», a-t-il jeté à l’assistance d’entrée de jeu. Il a dans la foulée, rappelé les principales réalisations du Conseil de la ville durant ces dix dernières années, que ce soit au niveau des infrastructures de base ou de grands projets comme la bibliothèque nationale ou les musées en construction. « D’aucuns diront que les projets structurants de la ville, dont celui de l’aménagement de Bouregreg ou de la côte ne sont pas le fait de la mairie, mais nous y avons contribué à notre manière, notamment par le foncier », a-t-il ajouté.
Omar Bahraoui n’a pas manqué de rendre hommage à l’ancienne opposition. Une opposition constructive qui a pleinement joué son rôle en faveur de l’intérêt général. Il a adressé un hommage particulier à l’Usfpéiste Khalid Aswab, qui « a joué un rôle primordial dans le rapprochement entre la majorité et l’opposition », a-t-il conclu.