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Invité lundi 5 octobre de l'émission « Mais encore ? » de 2M, présenté par l'ancien compagnon de lutte, Hamid Berrada, le premier secrétaire-adjouit de l'USFP a épaté par son franc-parler, sa modestie, sa grande capacité de narrer les événements et de les situer dans le temps.
Répondant à une question portant sur le militantisme et s'il est en voie de disparition, Fathallah Oualalou a insisté sur sa réhabilitation et de tenir ses valeurs. Faire de la politique, c'est être au service des autres, aimer son pays, travailler pour un projet, être loyal, compétent, savoir choisir, ce sont là quelques notions avancées par Fathallah pour faire la politique.
Le nouveau maire de la ville de Rabat, militant, homme de consensus et de compromis, a souligné que son approche dans les alliances n'a pas été d'exclure ou d'isoler qui que ce soit, en référence au PAM. Mais l'idée en commun des partis composant la majorité, c'est moraliser la vie politique et réhabiliter la démocratie.
A la question si l'alliance avec le PJD est contre nature, Fathallah Oualalou a rétorqué que la dynamique politique a changé au Maroc et l'apparition aujourd'hui de contradictions entre deux approches : une militante qui a perdu du terrain et une autre opportuniste. Et de préciser que l'essentiel aujourd'hui, c'est qui va apporter sa valeur ajoutée pour que les choses sur le plan politique avancent. Gérer la ville de Rabat est une occasion propice pour en faire un champ d'expérimentation en vue de réhabiliter la politique et moraliser la gestion des villes.
Tout en constatant que la politique au Maroc est en panne au moment où tous les autres fronts connaissent des avancées indéniables, Fathallah Oualalou a fait savoir que le pays est dans le grand besoin d'un nouveau souffle pour la réhabilitation du politique et qu'il est prêt à travailler avec tous ceux qui peuvent contribuer à moderniser le champ politique.
“Au VIIIème congrès de l'USFP nous avons organisé des élections libres et démocratiques autour de projets et évoqué l'existence de blocages politiques et qu'il est grand temps de procéder à des réformes,” a-t-il poursuivi. Commentant le cinquantième anniversaire de l'USFP célébré dernièrement, le premier secrétaire-adjoint du parti a indiqué que l'USFP était de tout temps une locomotive essentielle du combat pour la liberté et la lutte pour les droits humains au Maroc. A la question de Hamid Berrada sur ces méthodes, parfois, pas démocratiques, Fathallah a précisé qu'il a toujours cru à la réponse de Abderrahim Bouabid, démocrate, légitimiste, légaliste, grand architecte de la lutte pour la démocratie malgré les contraintes. Et non pas Fqih Bassri, grand résistant qui a lutté pour le retour de Mohammed V et pour l'indépendance. Après l'UNEM, le Parlement était une grande école pour moi, a souligné Fathallah, où j'ai découvert le Maroc profond dans sa diversité, ses contradictions. Pour Fathallah, Abderrahim Bouabid était sa grande référence, un homme démocrate, homme d'Etat et accompli.
Quant à Abderrahmane Youssoufi, il le voit intransigeant au niveau des principes, homme des droits de l'Homme et de l'Alternance. Avec l'arrivée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est entré dans la logique des réformes qui ont nécessité une grande mobilisation et une réconciliation du pays avec lui-même et avec ses pauvres, a-t-il précisé.