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Son passage à l’UNEM lui a fait connaître la majorité des acteurs politiques marocains. Il a rencontré à Paris Fkih Basri et Ali Yata et d’autres responsables de l’USFP. Ce fils de la région Issassen de Taroudant, selon Abass Bouderka, a connu une grande partie de l’élite marocaine et partagé les débats qui l’agitaient, notamment autour de la question de l’unité territoriale du Maroc.
Ce parcours d’exception est le fruit du hasard. En effet, il a accompagné sa famille de Taroudant à Casablanca où il a travaillé comme épicier à l’instar de toutes les personnes originaires de cette région. Il a suivi le mouvement de la résistance qu’a connu la ville de Casablanca à cette époque. Après l’indépendance, il a été emprisonné à Dar Bricha au Nord du Maroc pendant un an et demi avec d’autres militants. A sa sortie, il rejoindra la France et le mouvement des étudiants marocains à la Maison du Maroc.
Avec sa femme Annick, il a rassemblé une collection très riche de livres et de manuscrits anciens. Cette bibliothèque personnelle est aujourd’hui la propriété du Centre Tarik Ibn Ziyad à Rabat. Leur maison à Paris était un lieu de rencontres pour de nombreux intellectuels marocains, raconte Abass Bouderka.
Malgré ses activités universitaires, il est resté attentif aux problèmes administratifs et de logement des étudiants marocains. Je l’ai personnellement rencontré à plusieurs reprises ainsi que son épouse pour les aider à régler les problèmes que rencontraient certains étudiants marocains à Paris. Lors de ces entrevues, j’ai côtoyé chez lui d’anciens étudiants devenus responsables dans des institutions au Maroc. C’était donc un carrefour de rencontres.
Ces dernières années, malgré les difficultés liées à son état de santé, il continuait à recevoir chez lui et à offrir des moments de partage, de débats sur le pays, pays auquel il était très attaché. Il a d’ailleurs tenu à y être enterré. Son corps reposera en paix au cimetière de Rabat face à l’Océan qui borde aussi les terres d’Europe où il a vécu.
En ces douloureuses circonstances, le Bureau politique de l’USFP présente ses condoléances les plus attristées à la famille du regretté.
Puisse Dieu avoir l’âme du défunt en Sa Sainte miséricorde.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.