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Le département d’Ahmed Lahlimi Alami précise, à ce titre, que cette évolution est la conséquence d’une forte augmentation de la valeur ajoutée de l’activité agricole doublée d’un rythme d’accroissement modéré des activités non agricoles.
Et de faire état d’une croissance économique qui a été significativement tirée par la demande extérieure tandis que la demande intérieure a, pour sa part, marqué un net ralentissement de sa tendance haussière soulignant que, de son côté, le besoin de financement de l’économie s’est nettement allégé dans un contexte de maîtrise de l’inflation.
Dans le détail, la dernière note d’information relative aux comptes nationaux de 2015 indique que la valeur ajoutée agricole en volume a augmenté de 12,8%, contre une baisse de 2,2% en 2014, alors que celle des activités non agricoles a enregistré un accroissement de 1,9% au lieu de 2,5% une année auparavant.
«Compte tenu de l’augmentation des impôts nets des subventions sur les produits de 15,8%, le taux de croissance du PIB a été de 4,5% en 2015 au lieu de 2,6% en 2014», tient à préciser le HCP notant qu’aux prix courants, le PIB s’est accru de 6,3% dégageant, ainsi, une hausse du niveau général des prix de 1,7% au lieu de 0,3%.
En ce qui concerne la demande intérieure, toujours dans le rapport du HCP, l’on fait ressortir sa faible contribution à la croissance du PIB, qui a été de 1 point au lieu 1,3 point l’année précédente signalant, à ce propos, qu’en volume, elle a enregistré une faible hausse de 0,9% en 2015 au lieu de 1,2% en 2014.
Dans ce cadre, la même source fait savoir que les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 2,4% contre 3,5% en 2014 contribuant ainsi pour 1,1 point à la croissance.
S’agissant de la consommation finale des administrations publiques (APU), le HCP affirme qu’elle a enregistré un taux de croissance quasi identique à celui de 2014 soit 1,9%, contribuant, ainsi, pour 0,4 point à la croissance.
Quant à la formation brute du capital fixe, elle a enregistré, de son côté, une croissance positive de 1,5% au lieu d’un recul de 2,1% l’année précédente, avec une contribution à la croissance de l’ordre de 0,5 point.
De même, les analystes du HCP mettent en exergue une forte contribution des échanges extérieurs à la croissance précisant que les exportations de biens et services ont augmenté de 6% en volume en 2015 au lieu de 8,4% en 2014, tandis que les importations ont, elles, baissé de 3,1% au lieu d’une hausse de 3,3%. Et de faire constater que les échanges extérieurs nets ont, de ce fait, contribué positivement à la croissance économique, avec 3,5 points au lieu de 1,2 point l’année précédente.
Parallèlement, l’on révèle de même source un net recul du besoin de financement ajoutant qu’avec une croissance du PIB, aux prix courants, de l’ordre de 6,3% et une baisse des revenus nets en provenance du reste du monde de l’ordre de 7,4%, le revenu national brut disponible s’est accru de 5,5% au lieu de 2,8% en 2014.
Et d’expliquer que l’accroissement de la consommation finale nationale étant de 2,6% (2,6% pour les ménages, 2,7% pour les APU et 10,5% pour les Institutions sans but lucratif au service des ménages), l’épargne nationale brute a été en amélioration, passant de 26,4% du PIB en 2014 à 28,3% en 2015.
Pour ce qui est de l’investissement brut (FBCF et variation de stocks), le HCP divulgue qu’il a représenté 30,2% du PIB en 2015 au lieu de 32,2% en 2014, et a été financé à hauteur de 93,6% par l’épargne nationale brute contre 82,1% en 2014 relevant que le besoin de financement de l’économie nationale a nettement reculé, passant de 5,8% du PIB en 2014 à 1,9% en 2015.