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Facebook serait sur le point de conclure un accord avec le gouvernement américain, qui pourrait enfin mettre un terme à la polémique qui éclate régulièrement au sujet de la politique de confidentialité du réseau social. Afin de pousser ses utilisateurs à partager toujours plus de données avec le plus grand nombre, Facebook modifie très souvent ses paramètres de gestion des informations personnelles, laissant, sans en informer ses utilisateurs, certains paramètres publics par défaut.
Mais bientôt, cette stratégie pourrait devenir impossible. Si l'on en croit en effet les informations du Wall Street Journal, la firme de Mark Zuckerberg aurait accepté de faire un pacte avec les autorités américaines. Si cet accord est approuvé par la FTC, le régulateur américain du commerce qui tente depuis des mois de lutter en faveur de la protection des données personnelles des internautes, Facebook ne pourra plus modifier la gestion de la confidentialité sans avoir obtenu l'accord de ses membres. Ces derniers devront impérativement être prévenus de tout changement, et auront le choix de l'accepter ou non.
Cet accord pourrait, en outre, imposer à Facebook de réaliser chaque année, pendant vingt ans, des audits indépendants sur le respect de la vie privée. Un engagement que Google a déjà pris, à l'instar du principal concurrent de Facebook, Twitter, qui devra mener de tels audits pendant dix ans.
Les Etats-Unis ne sont pas le seul pays à s'inquiéter ainsi de la gestion des données personnelles des internautes. La semaine dernière, la commissaire européenne à la Justice Viviane Reding et la ministre allemande chargée de la Protection des consommateurs, Ilse Aigner, ont réclamé dans un communiqué un renforcement de la défense des utilisateurs de Facebook. Leur demande concerne notamment la durée de conservation des données personnelles par le réseau social, qui dépasse la limite autorisée par la loi, et ce sans le consentement des internautes.