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Le contraste est flagrant : alors que Facebook poursuit sa croissance et flambe en Bourse, Twitter n’a pas gagné un seul nouvel utilisateur, perd de l’argent et s’effondre à Wall Street. Jeudi soir, l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg valait presque 500 milliards de dollars. Jack Dorsey, lui, n’arrive toujours pas à arrêter la chute : Twitter a dévissé de 15% jeudi et ne vaut plus que 12 milliards de dollars, ce qui devrait relancer les rumeurs sur un possible rachat.
Côté résultats, Facebook, qui a plus de 2 milliards d’utilisateurs mensuels, a annoncé une nouvelle hausse de ses recettes publicitaires, avec un chiffre d’affaires trimestriel de 9,3 milliards de dollars, pour un bénéfice de 3,9 milliards de dollars. Twitter, lui, continue à perdre de l’argent et a même creusé sa perte au second trimestre, à 116 millions de dollars. Son chiffre d’affaires a également reculé et le réseau n’a pas séduit un seul twitto supplémentaire en trois mois, à 328 millions d’utilisateurs actifs.
"Le contraste ne saurait être plus cruel" avec Facebook, note l’analyste Jan Dawson, de Jackdaw Research. Facebook introduit régulièrement de "nouvelles fonctionnalités", relève l’analyste Trip Chowdry, de Global Equities, comme le partage de souvenirs, la possibilité de trouver des amis situés à proximité, etc. Le groupe a également lancé des directs vidéo et a confirmé mercredi qu’il allait continuer à investir dans des contenus vidéos, pour faire venir encore davantage d’annonceurs. Facebook a également eu la bonne idée de racheter des plateformes à succès, comme le site de partage de photos Instagram (700 millions d’utilisateurs mensuels) ou le service de messagerie WhatsApp (1 milliard mensuel), poursuit M. Chowdry, de Global Equities. Ces rachats apportent des utilisateurs et des débouchés publicitaires. Facebook vient aussi de commencer à introduire des publicités sur son service de messagerie Messenger (1 milliard d’utilisateurs).
Ironie du sort, Twitter s’est aussi lancé dans la vidéo en streaming et permet depuis l’an dernier de poster des vidéos allant jusqu’à 140 secondes. Mais ces efforts ne permettent toujours pas au groupe de gagner de l’argent. Après 10 ans, ça commence à devenir inquiétant.
Côté résultats, Facebook, qui a plus de 2 milliards d’utilisateurs mensuels, a annoncé une nouvelle hausse de ses recettes publicitaires, avec un chiffre d’affaires trimestriel de 9,3 milliards de dollars, pour un bénéfice de 3,9 milliards de dollars. Twitter, lui, continue à perdre de l’argent et a même creusé sa perte au second trimestre, à 116 millions de dollars. Son chiffre d’affaires a également reculé et le réseau n’a pas séduit un seul twitto supplémentaire en trois mois, à 328 millions d’utilisateurs actifs.
"Le contraste ne saurait être plus cruel" avec Facebook, note l’analyste Jan Dawson, de Jackdaw Research. Facebook introduit régulièrement de "nouvelles fonctionnalités", relève l’analyste Trip Chowdry, de Global Equities, comme le partage de souvenirs, la possibilité de trouver des amis situés à proximité, etc. Le groupe a également lancé des directs vidéo et a confirmé mercredi qu’il allait continuer à investir dans des contenus vidéos, pour faire venir encore davantage d’annonceurs. Facebook a également eu la bonne idée de racheter des plateformes à succès, comme le site de partage de photos Instagram (700 millions d’utilisateurs mensuels) ou le service de messagerie WhatsApp (1 milliard mensuel), poursuit M. Chowdry, de Global Equities. Ces rachats apportent des utilisateurs et des débouchés publicitaires. Facebook vient aussi de commencer à introduire des publicités sur son service de messagerie Messenger (1 milliard d’utilisateurs).
Ironie du sort, Twitter s’est aussi lancé dans la vidéo en streaming et permet depuis l’an dernier de poster des vidéos allant jusqu’à 140 secondes. Mais ces efforts ne permettent toujours pas au groupe de gagner de l’argent. Après 10 ans, ça commence à devenir inquiétant.