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Si les informations disparaissent effectivement du réseau social lorsqu'elles sont supprimées, elles demeurent conservées par les serveurs de la firme, s'insurge Max Schrems. A cette accusation, notamment celle concernant les messages privés de ses utilisateurs, Facebook répond dans un communiqué : "En tant que service de messagerie instantanée, nous permettons aux utilisateurs d’effacer les messages qu’ils reçoivent dans leur boîte de réception et ceux qu’ils expédient de leur boîte d’envoi. Toutefois, il ne nous est pas possible de supprimer un message envoyé de la boîte de réception d’un autre utilisateur, et inversement. Tous les services de messagerie fonctionnent comme cela".
Un argument que Max Schrems dément dans un entretien accordé au Monde.fr. "Cela peut sembler logique à première vue, mais si l'on se réfère à la politique de confidentialité de Facebook, les messages ne sont pas supprimés, même si les deux correspondants les ont effacés. Ce n'est pas le cas dans les autres services de messagerie" affirme-t-il. Quant aux autres données transmises à l'étudiant, Facebook assure qu'il ne s'agit pas d'informations personnelles, mais des données utilisées par le réseau social pour la protection contre la fraude et pour "des raisons d'analyses statistiques".
En outre, Max Schrems accuse la firme de Mark Zuckerberg de créer des "profils fantômes" regroupant des informations sur des personnes ne possédant pas de compte Facebook, et ce à leur insu. Des données collectées via la synchronisation de téléphones mobiles ou des contacts de messageries électroniques, et utilisées notamment pour les mails d'invitation à rejoindre le réseau social. "Les non-utilisateurs reçoivent parfois des invitations incluant les portraits de gens qu’ils connaissent dans la vraie vie.
Cela signifie que Facebook collecte une importante quantité de données sans en informer les personnes concernées", lit-on dans l'une des plaintes de Max Schrems.
Au total, l'étudiant a déposé 22 plaintes devant l'Autorité de protection des données d'Irlande, où se situe le siège social européen de Facebook. Si la société de Mark Zuckerberg devait être condamnée, elle ne risquerait qu'une amende de 100.000 euros maximum. Une somme dérisoire pour la firme dont la valorisation est estimée à quelque 70 milliards de dollars.