-
Aux Etats-Unis, les adeptes du télétravail ne veulent pas revenir en arrière
-
Un entrepreneur américain coincé dans un robot-taxi qui se met à tourner en rond
-
Un restaurant anglais relance les hostilités contre la pizza à l'ananas
-
Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
-
Un quart de la faune d'eau douce menacé de disparition
C'est une sacrée affaire dans le monde du web. Au programme, jalousie, calomnie et mensonges... Tout a commencé la semaine dernière. Un blogueur, spécialisé dans les questions de vie privée, publie un échange qu'il a eu avec un représentant de la société de relations publiques Burson-Marsteller, et accessoirement ancien éditorialiste politique reconverti dans la communication. Ce dernier lui propose de l'aider à écrire un article sur "les importantes violations par Google de la vie privée de ses utilisateurs". En début de semaine, c'est le quotidien USA Today qui explique qu'il a également été contacté par un représentant de Burson-Marsteller pour les mêmes raisons : écrire un article dénigrant Google. Le mystère reste entier jusqu'à jeudi, Microsoft, Apple et Facebook étant tour à tour suspectés d'être à l'origine de l'affaire. C'est finalement le site internet The Daily Beast qui révèle le pot aux roses. "Confronté à des preuves, un porte-parole de Facebook a reconnu que le réseau social avait engagé Burson", pouvait-on y lire. Dans un premier temps, Facebook tente de se défendre avec le même argumentaire que celui servi aux médias par Burson-Marsteller. "Il estime que Google fait certaines choses dans les réseaux sociaux qui soulèvent des questions de confidentialité ; et il en veut surtout à Google de tenter d'utiliser les données de Facebook pour son propre service de réseau social", explique The Daily Beast. Finalement, un porte-parole de Facebook a dû publiquement s'expliquer devant l'ampleur prise par l'affaire. "Aucune campagne de calomnie n'a été autorisée ni voulue. Nous avons engagé Burson-Marsteller pour attirer l'attention sur ce sujet, en utilisant des informations publiques qui peuvent être vérifiées de façon indépendante par tout média ou analyste. C'est un sujet grave et nous devions le présenter de façon grave et transparente", a-t-il expliqué.
En réalité, Facebook voulait en quelque sorte se venger du "Social Circles" de Google, qui tente de reconstituer les listes d'amis des internautes déjà inscrits sur Twitter, LinkedIn, Yelp ou Facebook grâce aux données récupérées sur Gmail. Le réseau social a surtout peur de voir sa base de données sur 600 millions d'utilisateurs "dérobée" par le moteur de recherche... Car ces données sont la principale source de revenus de Facebook, via la publicité ciblée.
Google souhaite ainsi attaquer Facebook sur son propre terrain, comme le prouve l'information stipulant que le quart des bonus des employés du groupe dépendra de leur performance dans le secteur des réseaux sociaux, ou encore le "+1", similaire au "J'aime" de Facebook qui sera bientôt mis en place.