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"Il est impossible de nier que la réputation (de la direction de la Fifa) a été salie au-delà de toute comparaison" sous la présidence de M. Blatter, relève le Qatariote sur son blog jeudi, ajoutant qu'"il est temps que cela change".
"Il est de nouveau clair depuis quelques jours qu'il faut faire quelque chose de manière urgente pour améliorer l'image de la Fifa", a-t-il lancé sur ce blog à quelque deux semaines du vote qui l'opposera à M. Blatter (le 1er juin à Zurich).
"Le nom de notre grand sport et celui de son principale institution ont une nouvelle fois été traînés dans la boue" s'indigne-t-il alors que la Fédération fait depuis quelques jours l'objet de nouvelles accusations de corruption lors de l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022.
"Je répéterai avec plaisir et sans réserve que je crois fermement que la Fifa, en tant que structure décisionnelle et qu'organisation, n'est pas corrompue", a-t-il lancé.
Mardi, l'ex-président du comité de candidature anglaise pour le Mondial 2018, Lord David Triesman, avait mis en cause devant une commission d'enquête parlementaire britannique plusieurs membres de la Fifa, les accusant de comportements "incorrects et non éthiques".
A ce propos, le Camerounais Issa Hayatou, président de la confédération africaine de football (CAF), et Jacques Anouma, président de la Fédération ivoirienne, ont nié en bloc les accusations de corruption lors de l'attribution de Mondiaux 2018 et 2022, a-t-on appris jeudi auprès de la CAF. "Le président Hayatou qualifie ces accusations, apportées sans preuve, de pure invention, destinées encore une fois à jeter le discrédit sur sa personne", a démenti la CFA dans un communiqué dont l'AFP a eu connaissance jeudi.
"Monsieur Jacques Anouma exprime son profond étonnement face aux graves allégations de corruption faites devant le Parlement britannique, explique pour sa part un autre communiqué de la CAF. Il réfute fermement ces allégations aussi grossières que mensongères".
Mis en cause, les deux hommes se réservent le droit de faire valoir leurs droits en justice.
La CAF rappelle "que dans le cadre de la campagne des pays candidats pour l'organisation des Coupes du Monde 2018 et 2022, le Comité de candidature de Qatar 2022 avait formulé une offre pour sponsoriser l'Assemblée Générale de la CAF pour un montant de 1,8 million de dollars". "En contrepartie, les chargés du dossier du Qatar ont obtenu l'exclusivité de s'adresser à l'Assemblée générale et de présenter leur candidature", poursuit la CAF.
La CAF précise en outre que "cette opération a d'ailleurs été approuvée par le Comité exécutif lors de sa réunion le 8 janvier 2010 à Luanda, Angola, et concrétisée par la signature d'un contrat entre les 2 parties".
La Fifa a fait mardi l'objet devant une commission d'enquête parlementaire britannique de nouvelles accusations de corruption, relatives aux conditions d'attribution fin 2010 des Coupes du monde de football 2018 et 2022.
Selon le député britannique Damian Collins, des éléments non encore divulgués d'une enquête de l'hebdomadaire anglais Sunday Times prouvent que Issa Hayatou, vice-président de la Fifa et président de la Confédération africaine (CAF), et un autre membre du comité exécutif, Jacques Anouma, ont monnayé leur vote pour le Qatar.
"L'enquête du Sunday Times, que nous publierons plus tard, affirme que 1,5 million de dollars ont été payés aux membres du comité exécutif de la Fifa Issa Hayatou et Jacques Anouma, qui ont voté pour le Qatar", a affirmé M. Collins.